Dijon Céréales a repris la biscuiterie Mistral
Dijon Céréales officialise son rachat des biscuiteries Mistral. Cette acquisition, réalisée en juillet dernier, s’inscrit pleinement dans la stratégie de la coopérative. En parallèle, le nouveau propriétaire porte déjà des ambitions pour la marque, en région, en France, mais aussi à l’international.
De la fourche à l’assiette. La coopérative agricole Dijon Céréales, déjà forte de nombreuses filiales, s’enrichit d’une nouvelle marque en faisant l’acquisition de la biscuiterie Mistral. « Nous étions au capital de la société, à hauteur de 20 %, depuis 2018. Nous sommes attachés à cette PME de Côte-d’Or, installée en milieu rural qui plus est » précise Didier Lenoir, président de Dijon Céréales. A côté de ses 3 500 agriculteurs, la coopérative s’applique à multiplier les outils pour maitriser l’ensemble de la filière. Elle dispose ainsi de filiales aussi bien dans l’approvisionnement, la transformation des céréales avec des moulins ou des usines de trituration, que du stockage ou la distribution avec les magasins Gamm Vert.
« Nous travaillons avec d’autres coopératives de l’Alliance Bourgogne Franche-Comté pour la transformation comme Planète Pain dans le Doubs qui produit de l’alimentation. » précise Didier Lenoir.
Du blé à la gourmandise
« On est gourmand et on s’intéresse à ces produits » sourit le président en évoquant les biscuits Mistral qui s’appuient sur des produits locaux pour ses recettes : œufs, farine et beurre. Chaque année, 200 tonnes de farine, autant d’œufs et de beurre participent ainsi à la production de 800 tonnes de produits finis. « Nous sommes en prise directe avec la filière, de la transmission au consommateur. C’est une façon de garantir une rémunération juste aux producteurs. » ajoute Didier Lenoir. L’entreprise de Semur-en-Auxois s’appuie également sur 46 salariés et a réalisé 7,5 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2022, un montant en augmentation.
Renforcer le positionnement
Si la réputation des biscuits Mistral n’est plus à faire en Bourgogne Franche-Comté, ces gourmandises trouvent peu à peu leur place sur le marché national et même international. Une démarche que Dijon Céréales entend poursuivre. « Nous voulons augmenter le nombre de boutiques Mistral sur la région et travailler avec les Gamm Vert de France, projette le président de Dijon Céréales avant d’ajouter. Nous avons aussi une ouverture à l’international via le réseau et la filière de Planète Pain. » Didier Lenoir espère en parallèle créer de nouveaux emplois et valoriser le savoir-faire existant.
« C’est une belle pépite avec des gens qui maitrisent leur outil de production. Nous sommes déjà présents dans les filières comme Barilla ou le pain Harris avec nos producteurs. On veut porter Mistral au même niveau, ce serait une fierté. » conclut le président de Dijon Céréales.
Pour Aletheia Press, Nadège Hubert