Dieulouard Et pour 55 000 m² de plus…
La Zone d’activités de la Ferrière à Dieulouard est aujourd’hui opérationnelle. Les quelque huit hectares où seize parcelles entièrement viabilisées sont disponibles n’attendent plus que preneurs. Pas facile par les temps qui courent, mais l’offre a le mérite d’être là et redonne une dynamique un peu en berne dans cette partie de la Meurthe-et-Moselle.
La Zone d’activités de la Ferrière à Dieulouard est aujourd’hui opérationnelle. Les quelque 55 000 m² de parcelles sont entièrement viabilisés.
Un peu plus de 55 000 m². Seize parcelles oscillant entre 3 000 et 6 000 m², le tout entièrement viabilisé pour la modique somme de deux millions d’euros. Le long de la N411, la Zone d’activités de la Ferrière à Dieulouard est aujourd’hui une réalité opérationnelle et n’attend plus que preneurs…pas facile par les temps qui courent. «Nous avons déjà deux touches sérieuses d’entreprises du BTP et de mécanique», assure Hervé Rotatinti, le directeur de la Communauté de communes des Vals de Moselle et Esch (CCVME, maître d’oeuvre de l’opération et qui pilote en régie la commercialisation avec le soutien du Conseil de Pays du Val de Lorraine). Le projet ne date pas d’hier. «On en parlait dès 1993. Quand la communauté de communes a pris la compétence développement économique en 2003, les choses ont repris mais cela a végété pendant plusieurs années du fait de la difficulté d’acquérir le foncier nécessaire.» En 2010, l’ensemble des terrains est acquis et tout peut alors s’accélérer. Un an plus tard, l’espace de huit hectares est totalement aménagé. Place aujourd’hui à la phase délicate de la commercialisation car la concurrence territoriale est plus que rude avec une floraison de zones d’activités à tout va, un peu partout dans le département (voir encadré). Les atouts de la Zone d’activités de la Ferrière se veulent nombreux.
Extension de 4 hectares
Elle se trouve au carrefour des grands axes : point d’intersection vers le sud (Dijon-Lyon) et vers les pays frontaliers (Allemagne, Luxembourg et Belgique). A trois kilomètres, l’autoroute A31 s’étire au quasi épicentre du fameux Sillon Lorrain. «Il n’y a plus qu’à attendre que le barreau entre Toul et Dieulouard devienne réalité et cela devient l’emplacement idéal», plaisante Hervé Rotatinti sur cette arlésienne routière. Fibre optique haut débit, assainissement en réseau séparatif, gaz moyenne pression et électricité basse et moyenne tension sont naturellement présents et le prix de vente au m² affichant les 29 euros HT sur la plaquette de présentation est dans la norme. Reste à convaincre. Une journée découverte a été organisée le 11 septembre dernier et quelques entreprises ont fait le déplacement pour découvrir l’outil. Un comité de suivi est également en place entre la structure intercommunale, le Capemm et la CCIT54 pour promouvoir le site. L’outil n’attend plus qu’un décollage mais déjà il s’affiche comme un renouveau jugé indéniable, «une renaissance pour Dieulouard», comme l’explique le directeur de la CCVME, «qui va pouvoir renouer avec le développement». Une extension de 4 hectares est d’ailleurs déjà prévue.