Deuxième session au cœur de l’actu…

Les problématiques de recrutement, ordre du jour du Conseil des entrepreneurs de la ville de Nancy le 23 février.
Les problématiques de recrutement, ordre du jour du Conseil des entrepreneurs de la ville de Nancy le 23 février.

Les problématiques de recrutement, ordre du jour du Conseil des entrepreneurs de la ville de Nancy le 23 février.

La deuxième session du Conseil des entrepreneurs de la ville de Nancy s’est déroulée le 23 février sur le campus nancéien d’Artem. À l’ordre du jour : la problématique du recrutement avec en toile de fond l’actualité sociale du moment. «Il est nécessaire de nourrir ce conseil pour apporter des réponses concrètes à vos préoccupations.» Dixit Sylvie Petiot, adjointe au maire de  la ville de Nancy en charge du développement économique, le 23 février à l’occasion de la deuxième session du jeune Conseil des entrepreneurs de la ville. Le point principal de l’ordre du jour portait sur : les difficultés de recrutement (préoccupation majeure mise en avant par les entrepreneurs à l’occasion de la première session en fin d’année dernière).

Mutation des métiers

L’auditoire a pu obtenir certaines pistes de solutions via les interventions de la Maison de l’emploi du Grand Nancy et de l’Apec (Association pour l’emploi des cadres) ou encore de l’Université de Lorraine. «Il est indispensable de débattre sur la mutation des métiers, sur le réel besoin des entreprises, donc par extension du recrutement surtout qu’aujourd’hui il est fort probable que la politique de l’emploi et de la formation soit transférée aux collectivités locales», assure Laurent Hénart, le maire de Nancy. «Il faut aujourd’hui placer les offres d’emploi plutôt que de continuer à placer les demandeurs d’emploi.» Allusion faite à cette récurrente inadéquation entre l’offre présente sur le marché de l’emploi et les besoins des entreprises. «Nous ne pouvons plus continuer comme cela ! Ce qui n’est pas bon pour le climat social n’est pas bon pour le climat économique.» L’actualité législative avec la réforme du code du travail annoncée semble donner raison au premier élu de la cité ducale.

emmanuel.varrier