Des restaurateurs travaillent avec des producteurs locaux

Depuis janvier 2010, Sylvain Meynckens, 32 ans, est gérant et chef du restaurant «Le Temps des Mets» à Maroilles. Il appartient au réseau des Restaurateurs de l’Avesnois, lancé en juin 2012, dans lequel treize «tables» se sont engagées à mettre à l’honneur produits et producteurs locaux.

Sylvain Meynckens, restaurateur à Maroilles. Pour préparer ses menus, comme douze autres de ses collègues, il se fournit, en partie, auprès de producteurs de l’Avesnois. Ce territoire de bocage propose de nombreux produits à manger ou à boire.
Sylvain Meynckens, restaurateur à Maroilles. Pour préparer ses menus, comme douze autres de ses collègues, il se fournit, en partie, auprès de producteurs de l’Avesnois. Ce territoire de bocage propose de nombreux produits à manger ou à boire.

«L’initiative de ce réseau vient des producteurs. Le Parc naturel régional l’anime et le soutient. J’ajoute que la chambre de commerce et d’industrie Grand-Hainaut est partenaire.» Il précise que les professionnels, pour entrer dans le réseau, doivent être indépendants, avoir un an d’exercice et être engagés dans une démarche qualité. «On est soumis à un audit, on signe une charte et, chaque année, un client mystère réalise un contrôle.»

Sylvain Meynckens se fournit toujours auprès de centrales d’achats mais il s’adresse maintenant à davantage de producteurs. «J’en ai cinq : deux  éleveurs laitiers, vaches et chèvres ; un producteur boucher pour la viande de porc et de bœuf ; deux autres pour du miel et des pommes.» Le principe est qu’une «Assiette 

D.R.

Sylvain Meynckens, restaurateur à Maroilles. Pour préparer ses menus, comme douze autres de ses collègues, il se fournit en partie auprès de producteurs de l’Avesnois. Ce territoire de bocage propose de nombreux produits à manger ou à boire.

avesnoise» soit proposée.

Menus complets ou plats. «Il y a un écriteau à l’entrée. J’ai affiché la liste des producteurs et je les mentionne sur ma carte.» Après, c’est le client, touriste ou habitant, qui choisit. Les boissons peuvent aussi être locales. Ce restaurateur explique que le réseau a instauré des échanges nouveaux entre restaurateurs (qui peuvent avoir les fournisseurs en commun) ou entre chefs cuistots et producteurs. «Je leur envoie parfois des clients», dit-il.