Assises européennes de la transition énergétique 2021

Des Assises qui se prolongent jusque mi-mars 2021

Cette année, les Assises européennes de la transitions énergétiques ont eu lieu en 100% digital du 12 au 14 janvier dernier. Retour sur un rendez-vous qui se prolongera jusqu'au 12 mars à travers une centaine d'ateliers.

Jean-François Montagne, VP CUD en charge de la transition écologique, Martine Monborren, chef de projet Assises européennes de la transition énergétique, et Arnaud Duquesnoy, chef de service de la transition énergétique la CUD.
Jean-François Montagne, VP CUD en charge de la transition écologique, Martine Monborren, chef de projet Assises européennes de la transition énergétique, et Arnaud Duquesnoy, chef de service de la transition énergétique la CUD.

Les Assises européennes de la transition énergétique ont lieu tous les ans, alternativement entre Dunkerque, Genève et Bordeaux, en partenariat avec l’Ademe, l’Agence de la transition écologique. Elles sont nées en 1999 à Dunkerque, premier pôle énergétique européen qui regroupe de grands producteurs et consommateurs d’énergies (plus grande centrale nucléaire d’Europe à Gravelines, atterrage du gaz de Norvège qui dessert tout le bassin parisien, industries électro-intensives). A l’époque, elles avaient pour but d’aider les collectivités aux prises de compétences sur les questions d’énergie. Aujourd’hui, ce rendez-vous touche un public plus large - entreprises, universitaires, associations - pour partager les expériences et les avancés technologiques, réglementaires, environnementales, en matière de transition énergétique.

L’hydrogène au coeur des débats

Du 12 au 14 janvier dernier, pour la première fois, ces Assises étaient 100% digitales. Une quarantaine d’experts se sont déplacés au Kursaal de Dunkerque lors de plénières retransmises sur le net : des universitaires de Paris IX Dauphine, les représentants des métropoles de Strasbourg, Montpellier, le Grand Lyon, RTE, Arcelor, Pocheco, des philosophes … Emmanuelle Wargon, ministre déléguée pour la présentation du programme SARE (Service d'accompagnement pour la rénovation énergétique) - est également intervenue par vidéo. «L’idée est de présenter tout ce qui bouge en matière de transition énergétique. Comme ce qui se passe près de chez nous avec le nouveau réseau de chaleur de Grande-Synthe, par exemple.» précise Jean-François Montagne, vice-président de la Communauté Urbaine de Dunkerque CUD, en charge de la transition écologique et de la résilience. 

D’autres thèmes ont été abordés : économie circulaire, biomimétisme, Green Deal, développement de l’hydrogène, qualité de l’air, impacts de la pandémie sur nos modes de consommation, production et déplacement. «Il n’y a pas d’énergie miracle. Mais ce qui domine en ce moment, ce sont les débats autour de l’hydrogène, à la fois pour la ville et l’industrie mais aussi la valorisation de la chaleur fatale.» souligne Arnaud Duquenoy, chef de service transition énergétique de la CUD. Les Assises ont compté près de 2800 inscrits uniques, venant de toute l’Europe francophone.

Mais le programme ne s’arrête pas là. Une centaine d’ateliers (sur inscription) sont proposés jusqu’au 12 mars par visioconférences, sur le site des Assises comme :

  • mardi 26 janvier : Table-ronde hydrogène internationale France-Japon : deux pays, deux points de vue
  • mercredi 27 janvier : Concilier transition énergétique et résilience du territoire pour les véhicules lourds. Avec le bioGNV, c’est possible !
  • jeudi 28 janvier : Le revenu de transition écologique en France et en Suisse, un an après ?