Départ d’Anne Esnault

Arrivée en septembre 2011 à la direction du musée des Beaux-arts d’Arras, Anne Esnault prend la direction des musées d’Angers courant mai.
Arrivée en septembre 2011 à la direction du musée des Beaux-arts d’Arras, Anne Esnault prend la direction des musées d’Angers courant mai.

 

D.R.

Arrivée en septembre 2011 à la direction du musée des Beaux-Arts d’Arras, Anne Esnault prend la direction des musées d’Angers courant mai.

Anne Esnault, directrice du musée des Beaux-Arts, quitte Arras courant mai pour assurer la direction des musées d’Angers comprenant six établissements : le musée des Beaux-Arts, la galerie David-d’Angers, le musée Pincé, le musée Jean-Lurçat et de la Tapisserie contemporaine, le musée-château de Villevêque et l’Artothèque. Historienne de l’art de formation, «elle aura pour objectifs d’inscrire l’action des musées dans la politique culturelle menée par la municipalité, tout en poursuivant la politique de rayonnement des musées à l’échelle locale, nationale et internationale. Sa mission sera également de réorganiser les moyens et les ressources des musées d’Angers, afin de renforcer leur place dans la cité et de conforter leur excellence culturelle». 

Un riche parcours à Arras. Originaire de Rennes, Anne Esnault avait pris la direction du musée des Beaux-Arts d’Arras en septembre 2011. Née à Rennes, elle a vécu à Metz, a fait ses études à l’école du Louvre et à la Sorbonne, avant de passer son concours interne de conservateur du patrimoine. Précédemment, elle avait été en poste au musée national de Versailles et au musée du château de Flers (Orne) durant huit années.

À Arras, elle a eu à lancer et gérer le partenariat avec le château de Versailles sur dix ans en résonance avec les collections arrageoises. Ce partenariat a permis une première exposition, «Roulez carrosses !», qui a accueilli sur 18 mois 300 000 visiteurs, une seconde, «Le château de Versailles en 100 chefs-d’œuvre», qui se termine d’ailleurs le dimanche 20 mars et qui a atteint à ce jour 120 000 visiteurs. Sous son impulsion, la présentation des collections du musée, qualifiées d’«exceptionnelles pour un musée de province», a été revisitée et le recolement (répertoire des œuvres avec leur état de conservation, leurs fiches techniques, etc.), poursuivi parallèlement aux expositions et actions culturelles menées vers le public.