Décarbonnation du transport maritime : l'Université de Lille, le CNRS et SEGULA Technologies s'associent
Le CNRS, l’Université de Lille et SEGULA Technologies ont décidé de créer un laboratoire commun afin d'adopter des solutions énergétiques durables dans le secteur du transport maritime et fluvial.
C'est un partenariat académique important qui vient de naître. L'Université de Lille, le CNRS et SEGULA Technologies s'associent pour créer un laboratoire commun nommé «CATAMAREN» (CATAlysis for MARitime transport ENergy transition). L'objectif de ce laboratoire est de réduire de 80% les émissions à effets de serre du secteur du transport maritime et fluvial d'ici 2040. Ce dernier est responsable de 3% des émissions mondiales de gaz à effet de serre et fait face à des réglementations internationales de plus en plus strictes de l’Organisation Maritime Internationale (OMI).
« CATAMAREN » doit durer quatre ans et s'articule autour de trois axes que sont : la désulfuration des fiouls marins, la décarbonation des carburants marins pour le transport de longue distance et l'étude sur la production et l’utilisation de l’hydrogène pour les transports de courte et moyenne distance.
Deux thèses de doctorat ont été lancées en 2024 pour accompagner ces travaux, couvrant notamment les procédés de désulfuration et le craquage contrôlé de l’ammoniac. Ce partenariat est cofinancé par les trois entités et met en commun des ressources humaines et techniques. Le CNRS encourage aussi la création des laboratoires communs avec des entreprises pour aller plus loin dans la recherche et faire face aux défis de notre société.