De l'autre côté de la Manche

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Marks & Spencer : des centaines d’emplois supprimés

La chaîne de magasins britannique Marks & Spencer va procéder à une réduction de ses effectifs portant essentiellement sur 950 emplois. Cette décision s’inscrit dans le cadre d’un vaste plan de restructuration afin de faire face aux effets de la pandémie. Elle touche principalement les employés affectés aux fonctions centrales ainsi qu’à la gestion des magasins. Selon la direction, des consultations avec les représentants des salariés sont déjà en cours, notamment pour proposer des départs volontaires. Le distributeur a indiqué que cette démarche devrait lui permettre d’alléger sa structure en réduisant les échelons de gestion et de se concentrer davantage sur la clientèle.

IAG étudie une levée de fonds de 2,75 milliards d’euros

Le groupe aérien IAG, propriétaire de British Airways, étudie une augmentation de capital de 2,75 milliards d’euros d’ici la fin de la saison estivale. L’objectif est de renforcer sa situation financière, lourdement fragilisée par la pandémie de Covid-19 qui a paralysé le trafic aérien pendant de longues semaines. IAG a déjà mis en place plusieurs mesures afin de pallier les conséquences de la crise. Le groupe a déjà obtenu un prêt de 300 millions de livres des pouvoirs publics au Royaume Uni. Il a également étendu son partenariat commercial avec l’émetteur de cartes de crédit American Express, ce qui va lui permettre de recevoir 750 millions de livres.

Centrica cède ses activités de distribution aux USA

L’énergéticien britannique Centrica envisage de vendre ses activités de distribution aux Etats-Unis pour un montant de 3,6 milliards de dollars au profit de l’américain NRG Energy d’ici le 4e trimestre 2020. Les fonds obtenus par le biais de cette cession seront utilisés pour réduire l’endettement et remettre à flot le fonds de retraite des salariés pour assurer la pérennité de l’entreprise. En juin, le groupe énergétique avait déjà annoncé un plan de restructuration incluant la suppression de 5 000 emplois. Avant la crise, Centrica faisait déjà face à des difficultés provoquées par une forte dégradation du nombre de ses clients à cause de la concurrence et du plafonnement des tarifs au Royaume-Uni.

Vodafone, légèrement impacté par la crise

Le géant britannique de téléphonie Vodafone a annoncé un recul de ses recettes de 1,3% au premier semestre de son exercice décalé. Cette tendance est due à une baisse du roaming et des recettes provenant des touristes et travailleurs immigrés, ainsi qu’à un recul des revenus provenant des entreprises, en raison de projets retardés au Royaume-Uni, en Espagne, en Italie ou en Irlande. En ce qui concerne l’exercice en cours, le groupe s’estime en bonne voie pour économiser environ 400 millions d’euros de dépenses opérationnelles au moins en Europe. Toutefois, malgré cette période difficile, il a enregistré une hausse du recours aux services de communication vocale et des usages de données. Vodafone a également souligné que Vantage Towers, sa division d’antennes-relais, sera cotée en Bourse début 2021.

Dyson réduit ses effectifs de 6%

Dyson prévoit la suppression de 900 emplois, soit 6% de ses effectifs dans le monde. La société anglaise d’électroménager explique cette décision par l’accélération des changements d’habitudes des consommateurs suite à la crise sanitaire. Ces derniers se tournent de plus en plus vers les achats en ligne, ce qui pèse sur la fréquentation des commerces malgré le déconfinement. Sur un total de 14 000 salariés, l’établissement va supprimer 600 postes sur le sol britannique et 300 dans le reste du monde. Dyson estime que les circonstances actuelles nécessitent un changement de la relation clients et de la manière dont les produits sont vendus. Soulignons que l’entreprise n’a pas fait appel au chômage partiel ni à l’argent public pour surmonter les effets de la Covid-19.

Total vend sa raffinerie britannique de Lindsey

Total a signé un accord avec l’enseigne britannique Prax, spécialisée dans la vente de produits pétroliers, pour céder la raffinerie de Lindsey, basée dans le nord-est de l’Angleterre. L’opération porte également sur les actifs logistiques et l’ensemble des droits et obligations qui sont associés à cette installation. Cette décision fait partie de la stratégie d’évolution de l’outil de raffinage européen du groupe Total. De son côté, Prax ambitionne de développer son intégration et sa compétitivité au Royaume-Uni, tout en sécurisant son approvisionnement local. La transaction devrait être finalisée d’ici la fin de l’année.