De l'autre côté de la frontière

Brussels Airlines a reçu une enveloppe de 130 millions d’euros de la part de l’Etat belge. © Adam Ján Figel
Brussels Airlines a reçu une enveloppe de 130 millions d’euros de la part de l’Etat belge. © Adam Ján Figel

L’Etat belge accorde 130 millions à Brussels Airlines

Brussels Airlines a reçu une enveloppe de 130 millions d’euros de la part de l’Etat belge. Ces fonds représentent la première tranche d’une aide publique de 290 millions d’euros que le gouvernement fédéral avait promis d’accorder à la compagnie aérienne. Il s’agit d’un prêt qu’elle devra rembourser avec intérêts à horizon 2026. Le groupe aéronautique Lufthansa va également investir près de 170 millions d’euros dans le cadre du sauvetage de Brussels Airlines. A présent, les vols de l’entreprise sont rentables mais cette dernière fait face à d’autres coûts qui se poursuivent. En novembre 2020, le nombre de passagers au Brussels Airport s’est établi à 233 528, ce qui correspond à une chute drastique de 88% par rapport à la même période l’année dernière.

Mithra Pharmaceuticals veut lever 150 millions d’euros au total

Mithra Pharmaceuticals a lancé une offre d’obligations convertibles pour un montant de 125 millions d’euros, avec une option d’augmentation allant jusqu’à 25 millions d’euros. La biotech liégeoise est spécialisée dans la contraception féminine. Elle souhaite utiliser ces fonds pour investir dans le développement de Donesta, son traitement contre les effets de la ménopause, et la poursuite de ses investissements en recherche et développement. L’entreprise pharmaceutique entend également financer ses besoins de fonds pour la production de l’anneau contraceptif Myring et la pilule Estelle. Les obligations seront émises sous forme dématérialisée avec une valeur nominale de 100 000 euros chacune. Ces dernières seront remboursées au pair à la date d’échéance finale, à savoir le 17 décembre 2025.

Odoo poursuit son développement et recrute 1 000 personnes

A partir de janvier 2021, l’entreprise wallonne Odoo compte embaucher 1 000 nouveaux collaborateurs au niveau mondial dont 500 en Belgique. A travers cette action, l’éditeur de logiciels souhaite poursuivre sa croissance pour répondre au mieux à la demande actuelle. Ce dernier met en avant une gamme complète de logiciels professionnels. En effet, Odoo a déjà développé plusieurs applications de gestion d’entreprise, complètement intégrées, permettant aux sociétés de se numériser et de travailler, n’importe où, à petit prix. En plus de ses filiales belges situées à Grand-Rosière et à Auderghem, l’enseigne est installée dans plusieurs pays notamment New York, Hong-Kong, San Francisco ou encore Dubaï.

Bcheck crée un nouveau dispositif pour économiser l’énergie

La société bruxelloise Bcheck a développé un appareil permettant d’économiser la consommation énergétique d’environ 30% avec les installations de chauffage, de ventilation et de refroidissement. Dès le début de l’année prochaine, la structure mettra en place 2 500 appareils supplémentaires. Ces derniers seront destinés aux entreprises, aux écoles mais également aux particuliers. Le CEO de Bcheck, Jacques Bolzer, a indiqué que ce système est universel, accessible et facile à installer. Il est conçu en vue de détecter si une école a accidentellement laissé le chauffage allumé pendant l’été ou si un établissement chauffe inutilement ses locaux durant les week-ends. Fondée en 2019, la start-up souhaite lutter contre le changement climatique en améliorant l’efficacité énergétique et en soutenant les efforts visant à passer aux énergies vertes pour un avenir durable. Elle a déjà mis au point une solution permettant d’optimiser les chaudières existantes et de remplacer rapidement et à moindre coût celles qui ne sont pas performantes.

GSK investit 100 millions d’euros sur son site belge

GSK a annoncé sa volonté d’investir environ 100 millions d’euros sur son site de Rixensart. Cette opération a pour objectif de consolider et centraliser ses activités de recherche et développement (R&D) au sein de la structure belge qui compte près de 1 800 collaborateurs. Celle-ci sera modernisée afin d’accueillir de nouveaux laboratoires intégrant la culture « smart-labs ». Les superficies et les équipements seront également modulables pour permettre d’assurer plus d’innovation et de performance. Un système complètement automatisé sera mis en place en vue de gérer les échantillons cliniques jusqu’à l’analyse et l’encodage des résultats. Le site historique abrite déjà la plus grande entité R&D de vaccins au monde ainsi que plusieurs unités de production. A travers cette démarche, la multinationale britannique confirme le rôle stratégique que joue le Royaume dans la recherche et développement en vaccinologie.