De l'autre côté de la frontière

La région wallonne a lancé une consultation afin de permettre aux citoyens de formuler leurs propositions pour envisager l’après-Covid et construire la Wallonie de demain. © beketoff
La région wallonne a lancé une consultation afin de permettre aux citoyens de formuler leurs propositions pour envisager l’après-Covid et construire la Wallonie de demain. © beketoff

La Wallonie anticipe l’après-Covid

Dans le cadre de son plan de relance «Get up Wallonia», la Région wallonne a lancé une consultation citoyenne pour préparer son avenir après la crise du coronavirus. Cette initiative a pour objectif de permettre aux citoyens de formuler leurs propres propositions pour envisager l’après-Covid et construire la Wallonie de demain. Ceux-ci peuvent envoyer les informations à travers la plateforme web www.mawallonie.be, ou en remplissant un questionnaire en version papier disponible dans les espaces Wallonie et les administrations communales. Etalée sur une durée de cinq semaines, cette action prendra fin le 21 décembre 2020. Après une analyse des données collectées, une synthèse sera transmise au Gouvernement. Le ministre-président wallon, Elio Di Rupo, a souligné que ce processus permettra de poser, le plus rapidement possible, les jalons du redressement durable de la Région. Les premières mesures seront mises en place à partir du mois de mars 2021.

Neckermann dépose une demande de réorganisation judiciaire

La société Wamos Benelux SA, connue sous le nom commercial «Neckermann», a déposé une demande de réorganisation judiciaire auprès du tribunal de l’entreprise du Brabant wallon. Lourdement fragilisée par la pandémie, l’enseigne souhaite disposer d’un peu de temps afin de restructurer ses dettes jusqu’à ce que la vaccination permettra le retour à la normale et la relance des voyages. La demande serait soumise au vote des créanciers lors d’une audience prévue pour le 22 décembre prochain. Les responsables de l’entreprise estiment que cette dernière ne pourra renouer avec le volume d’affaires qu’elle réalisait avant la crise qu’en 2023. Rappelons que les 62 magasins de Neckermann Belgique sont actuellement à l’arrêt.

Dessel accueille un nouveau supermarché OKay

OKay, le supermarché de proximité de Colruyt Group, s’est implanté le long de la Molsebaan, à Dessel. Installé sur une superficie de 650 m², l’établissement emploie 10 personnes. A l’instar des autres établissements de Colruyt, OKay accorde une grande importance à la construction écologique et à la réduction de l’empreinte environnementale. Le supermarché utilise un maximum de matériaux et techniques durables, et ne consomme pas d’énergie fossile. Depuis l’ouverture du tout premier magasin OKay en 1998 à Ertvelde, la chaîne ouvre en moyenne 6 nouveaux sites chaque année. A présent, elle compte plus de 130 succursales en Belgique, avec plus de 2 200 collaborateurs.

Pi-Square : une cinquantaine d’emplois sur la sellette

L’entreprise informatique Pi-Square a annoncé la suppression d’une cinquantaine d’emplois dans le courant du deuxième trimestre 2021. La société a été créée en 2018 dans le cadre d’un joint-venture commun entre Belfius et IBM, en vue d’accélérer la transformation numérique du bancassureur en Belgique ; le contrat porte sur plusieurs années. La direction justifie ces suppressions par la nécessité de rester concurrentielle. Cette décision a été annoncée alors qu’IBM, le seul client de Pi-Square, envisage à son tour de supprimer 206 postes au niveau du pays, soit un cinquième de ses effectifs belges.

La FWB accélère la numérisation des apprentissages

Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles vient de lancer une plateforme pour équiper les écoles et les élèves en matériel informatique. Baptisé «mes-outils-numériques», le dispositif vise à soutenir l’apprentissage et à lutter contre la fracture numérique. Le site centralise l’ensemble des informations liées à l’acquisition des équipements informatiques. Il permet également de communiquer autour de l’accélération de la stratégie numérique auprès des directions d’écoles, des parents d’élèves, des enseignants et des fournisseurs. Dans la même optique, la FWB a décidé de débloquer un budget de 25 millions d’euros d’ici fin 2021. Ce montant est destiné à l’équipement numérique des élèves et des enseignants, mais également au recrutement des conseillers techno-pédagogiques.