De l'autre côté de la frontière

© Halfpoint
© Halfpoint

Un quart des salariés belges de 55 ans ont rencontré un seul employeur

Environ un quart des salariés belges ont rencontré durant leur vie professionnelle un seul employeur. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par le cabinet de recrutement international Robert Half. L’enquête a été réalisée, entre le 4 et le 15 octobre 2019, sur la base d’un échantillon de 1 000 salariés belges répartis selon la langue, l’âge, le sexe et le diplôme. Le nombre des employés souhaitant changer d’employeur vers la fin de leur carrière professionnelle est évalué à moins d’un sur dix. Cette fidélité s’explique en grande partie par l’existence des contrats à durée indéterminée (CDI). Selon la même étude, l’ensemble des baby-boomers ne sont pas tous satisfaits de leur travail. C’est ainsi que sept sur dix salariés déclarent se plaire dans leurs fonctions. Autres critères déterminants selon les salariés belges de 55 ans et plus : les relations avec les collègues, l’ambiance au travail et le salaire.

e5 mode ferme ses magasins en Wallonie

L’entreprise belge e5 mode fermera douze magasins en Wallonie. Le retrait commencera à partir du mois d’avril pour s’achever en 2021. Une telle décision s’explique par le manque de rentabilité enregistré sur la région. Les magasins concernés sont basés à Anderlues, Arlon, Ath, Boncelles, Braine-l’Alleud, Champion, Gerpinnes, Huy, Jemeppe-sur-Sambre, Tournai, Verviers et Wavre. L’entreprise prévoit d’adopter une nouvelle stratégie portant sur la vente des articles en ligne et l’usage des nouvelles technologies du retail. Les boutiques basées à Limbourg et en Flandre-Orientale sont, quant à elles, actuellement en travaux de rénovation. Fondée en 1979 par le couple Griet Talpe et Etienne Kaesteker, la chaîne met en vente des vêtements qui s’adressent principalement aux hommes et femmes âgés de plus de 40 ans.

Cowboy : 4,6 millions d’euros récoltés

La start-up belge Cowboy a récemment collecté 4,6 millions d’euros via sa campagne de crowdfunding, par le biais d’une plateforme de financement participatif britannique, Crowdcube. En intégrant à la fois les investisseurs institutionnels et particuliers, l’entreprise a dépassé largement son objectif fixé au départ à 1,4 million d’euros. Grâce à ce financement, la société vise à renforcer sa croissance, tout en se frayant une place primordiale dans le marché du vélo électrique. L’entreprise dispose également de sa propre application permettant de connecter les clients à leurs vélos. En mettant en place un système d’assistance automatique, les vélos de Cowboy se distinguent par la sécurité qui accompagne les personnes dans leur parcours. La start-up, créée par Adrien Roose, Karim Slaoui et Tanguy Goretti en 2017 à Bruxelles, a vendu plus de 5 000 vélos en 2019.

Deliveroo face au tribunal du travail belge

Le spécialiste de la livraison des repas à domicile Deliveroo a été accusé par l’Office national de sécurité sociale belge (ONSS) de mettre ses livreurs en situation de précarité. Selon l’enquête, menée sur une période de deux ans, les livreurs Deliveroo ne bénéficient pas du statut de salarié. Etant des travailleurs indépendants, ils ne peuvent donc pas profiter du salaire minimum, des congés payés ou du droit au chômage. Le non-respect du droit social par l’entreprise britannique concerne environ 3 500 livreurs belges. Leur indemnité est fixée en principe à 5,39 euros par course, avec une moyenne de 1,9 trajet pour chaque heure. Par ailleurs, l’auditorat du travail de Bruxelles place les coursiers en qualité de salariés. En l’occurrence, Deliveroo doit en principe les déclarer à l’ONSS tout en s’acquittant des cotisations sociales. Il convient de préciser que le début des plaidoiries n’aura lieu qu’en octobre 2021.