De l’autre côté du Channel…

Brexit : un premier pas vers un accord

Le 8 décembre 2017, le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE) ont trouvé un accord portant sur les grandes lignes de leur séparation. L’UE a réussi à imposer l’ensemble de ses exigences, alors que l’économie britannique, de plus en plus dans le rouge, a poussé le Royaume-Uni à céder du terrain afin de signer un accord rapidement. Ainsi, d’après ce texte de 15 pages, les citoyens européens installés outre-Manche et les citoyens britanniques résidant dans l’UE conserveront les mêmes droits après le Brexit. Il prévoit aussi de garder la frontière ouverte entre les deux Irlande, afin de préserver les accords de paix signés en 1998. La validation de ce premier texte par le Parlement européen marquera l’ouverture de la deuxième phase des négociations portant sur la relation future entre le Royaume-Uni et l’UE.

Une facture estimée à 45 milliards d’euros

Si l’accord ne donne pas le montant de la facture que devra payer le Royaume-Uni pour quitter l’UE, il prévoit cependant une méthodologie de calcul et stipule que le montant sera payé en euros. Toutefois, le Premier ministre, Theresa May, a annoncé le chiffre de 45 milliards d’euros. En effet, le pays devra s’acquitter de l’ensemble de ses engagements pris jusqu’en 2020 comme s’il n’avait pas quitté l’UE. Au-delà de cette période, le Royaume-Uni continuera à rembourser ses engagements financiers de budgets passés qui n’ont pas encore été payés.

L’âge, facteur de discrimination au travail

Selon une enquête menée par un site d’offres d’emplois, près de trois quarts des travailleurs britanniques ressentent ce type de discrimination au travail, considérés comme trop jeunes ou trop vieux. Ainsi, la moitié des travailleurs de moins de 18 ans ne se sentent pas pris au sérieux ; 75% des 25-34 ans ont déjà été discriminés pour «être trop jeunes». À l’opposé, la moitié des travailleurs de plus de 55 ans affirment aussi avoir été discriminés négativement à cause de leur âge. Mais la discrimination existe aussi en amont : un tiers des sondés disent avoir été refusés à un poste à cause de leur âge.

Andy Murray investit dans deux start-up

Le champion de tennis écossais a décidé de soutenir deux jeunes entreprises britanniques. Andy Murray a injecté de l’argent dans GoodBox, une société qui collabore avec les musées et les monuments historiques du Royaume-Uni, afin de permettre que les paiements sans contact bénéficient à des organismes de bienfaisance. Le sportif soutient également ZoomDoc, une application lancée par un médecin généraliste, qui permet aux utilisateurs de prendre rendez-vous avec un médecin dans l’heure. Andy Murray étend ainsi son portefeuille d’investissement à 25 entreprises britanniques, pour un montant de 1,98 million de livres (2,24 millions d’euros).