De l’autre côté de la Manche

Lancement de ReBuy outre-Manche

L’entreprise de vente en ligne, spécialisée dans le reconditionnement de produits électroniques, tente l’aventure au Royaume-Uni, après l’Allemagne, l’Autriche, la France et les Pays-Bas. Le site internet se divise en plusieurs catégories de produits, telles que téléphones portables, tablettes, appareils photo, consoles de jeux, audio et hifi. Les utilisateurs peuvent également revendre leurs appareils sur le site. L’entreprise, dont le chiffre d’affaires a atteint 109 millions d’euros l’année dernière, cible deux nouveaux pays d’ici la fin de l’année 2018.

Le Royaume-Uni veut développer son propre système de localisation

Suite à la mise à l’écart du pays du projet spatial européen Galileo à cause du Brexit, Theresa May a ordonné la création d’un système rival semblable au GPS, rapporte l’agence Reuters. «Nous investissons dans une option alternative à Galileo, pour nous assurer de pouvoir répondre à nos futurs besoins en matière de sécurité, en utilisant le secteur spatial du Royaume-Uni qui est l’un des meilleurs au monde», assure Greg Clark, ministre britannique des Entreprises. Le gouvernement prévoit ainsi d’investir 92 millions de livres, soit 101,58 millions d’euros, dans le développement d’un système de satellites indépendant, piloté par l’agence spatiale britannique et le ministère de la Défense. La Commission européenne avait exclu le gouvernement et les entreprises britanniques d’une partie d’une partie du système Galileo, utilisant des fréquences cryptées, pour des raisons de sécurité.

Le secteur du luxe menacé par le Brexit

Selon le cabinet d’expertises Plimsoll Publishing, les marques britanniques de produits de luxe et du secteur de l’habillement seraient particulièrement impactées en cas de Brexit sans accord conclu entre le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE). En effet, ces entreprises exportant majoritairement vers les pays de l’UE, 39% de celles-ci seraient «en danger». L’augmentation des tarifs douaniers serait en effet néfaste pour le commerce de ces entreprises exportatrices. «Les chances que le Royaume-Uni quitte l’UE sans accord commercial semblent avoir augmenté de manière significative ces derniers temps. Bien que certains se félicitent ouvertement d’un tel résultat, pour de nombreuses industries cela va rendre la tâche encore plus difficile», juge Christopher Evans, analyste chez Plimsoll Publishing.

Affrontements entre pêcheurs de coquilles Saint-Jacques

Le 28 août, des dizaines de chalutiers français ont pris à partie cinq navires britanniques qui pêchaient sur un gisement de coquilles Saint-Jacques, au large des côtes normandes. La raison de ce conflit est que les Français ne peuvent pêcher le mollusque que du 1er octobre au 15 mai, contrairement aux Britanniques qui ne sont soumis à aucune restriction. Si d’ordinaire des accords annuels sont conclus, aucun n’a été signé en 2018. En cas de Brexit sans accord, les pêcheurs britanniques ne pourront plus venir dans les eaux françaises.