De l’autre côté de la Manche
Dyson prend des virages stratégiques
La société britannique Dyson, créée à la fin des années 1970 par James Dyson, a annoncé son intention de quitter le marché des aspirateurs traîneaux, où elle était présente depuis 1995 avec le premier appareil sans sac. Le fils du fondateur Jake Dyson a déclaré : «Il y a 25 ans, nous avons dit adieu à l’aspirateur avec sac ; aujourd’hui, nous disons adieu aux appareils avec fil.» Ce segment représente pourtant 20% de son chiffre d’affaires. Dorénavant les investissements se concentreront sur les aspirateurs balais sans fil. Lancés en 2015, ces modèles représentent 80% des ventes du leader de l’électroménager haut de gamme. Dyson, dont les activités se sont diversifiées aux sèche-cheveux, purificateurs d’air et batteries, investit également dans la voiture électrique. Début mai, l’entreprise devrait ouvrir son second centre de recherche à Hullavington, dans le comté du Wiltshire (sud-ouest de l’Angleterre). 400 ingénieurs et chercheurs sont actuellement mobilisés pour le développement de trois modèles de véhicules, dont le premier devrait être mis en circulation d’ici 2020.
Toyota produira l’Auris III en Grande-Bretagne
Troisième constructeur automobile mondial originaire du Japon, Toyota a présenté, lors du salon automobile de Genève, la troisième génération de sa compacte Auris III. Ce modèle sera construit sur la plateforme modulaire Toyota New Global Architecture (TNGA), inaugurée sur la Prius IV. Toyota a également annoncé sa volonté d’investir 240 millions de livres sterling dans son usine de Burnaston, dans le Derbyshire, pour assembler la troisième génération de l’Auris. Les motorisations proviendront en grande majorité de son site de Deeside, au pays de Galles. «Avec environ 85% de notre production de véhicules au Royaume-Uni exportés vers les marchés européens, la poursuite des échanges libres et sans friction entre le Royaume-Uni et l’Europe sera essentielle pour le succès futur», a déclaré le président-directeur général de Toyota Motor Europe, Johan van Zyl, lors de sa visite à Burnaston.
L’entreprise 21net rachetée par Alstom
Créée en 2001, 21net, dont le siège se situe à Bromesberrow au Royaume-Uni, est spécialisée dans l’Internet embarqué et dans l’info-divertissement pour l’industrie ferroviaire. Alstom a signé un accord d’acquisition auprès du fonds d’investissement Innovacom. «Cette nouvelle acquisition, un an après celle de Nomad Digital, va renforcer l’offre et le savoir-faire numériques d’Alstom. Proposer aux passagers une connectivité en continu tout au long de leur voyage est aujourd’hui un must. Alstom va accompagner les opérateurs dans l’accélération des tendances numériques dans le monde entier», a déclaré Jean-François Beaudoin, senior vice-président de Digital Mobility chez Alstom. 21net avait précédemment installé l’équipement wifi des TGV français en partenariat avec la SNCF, et collaboré avec Alstom sur l’équipement wifi et d’info-divertissement de la flotte de trains NTV en Italie.