Dans les Hauts-de-France, les politiques boostent l’export

«Depuis quelques années, maintenant, afin de pérenniser leurs entreprises, les entrepreneurs doivent gérer les crises les unes après les autres, introduit Philippe Hourdain, président de la Chambre de commerce et d’industrie des Hauts-de-France. Ce que nous avons remarqué à la CCI, c’est que les sociétés qui s’en sortent le mieux sont celles qui investissent pour leurs avenirs certes, mais surtout celles qui exportent».

C’est pour cela, que pour la première fois, la région Hauts-de-France associée à la CCI International Hauts-de-France, France export et ses partenaires ont lancé l’Accélérateur Export… Un programme qui permet aux entreprises qui n’ont pas encore touché le sol d’un autre pays ou qui viennent de le faire, de bénéficier d’un accompagnement personnalisé et financé à 100% sur fonds européens.

15 entrepreneurs sélectionnés pour être accélérés

«Nous n’avons pas de doute sur le fait que cet accélérateur va être un vrai coup de pouce pour les entreprises sélectionnées, puisque tous les accélérateurs que nous avons lancés ont fait leur preuve, poursuit Philippe Beauchamps, conseiller régional délégué au financement des entreprises. Il suffit de regarder l’accélérateur Croissance TPE». Pour la première de ce programme, 15 entrepreneurs des Hauts-de-France ont été sélectionnés sur l'ensemble du territoire régional.

Parmi eux, il est possible de citer : Jean-Baptiste Marecot pour la société Échame à Linselles, qui conçoit et fabrique des plafonds et des habillages muraux métalliques. Pauline Duprez, à la tête de Confiture et compagnie à Saint-Quentin, qui produit des confitures. Ou encore Didier Maerten, directeur général de la société Flandres Juice Maker à Drocourt, spécialisée dans la création de e-liquides. Des sociétés d’horizons bien différents, mais avec le même objectif : exporter.

Se faire coacher pour exporter

Didier Maerten, le dirigeant de Flandres Juice Maker, a par exemple été sollicité par des personnes en Suisse pour y développer son marché de e-liquides. Il compte sur l’accélérateur pour en savoir plus sur les réglementations helvètes, pour structurer sa filière et atteindre d’autres marchés dans d’autres pays. Il attend beaucoup des coachs mandatés pour l’accompagner. «L’Accélérateur Export va me permettre d’avoir un réseau et une aide financière pour développer mon marché. Je suis ravi d’être parmi les sélectionnés. J’espère que d’ici 10 mois, nous aurons réalisé de grandes choses» conclut-il...