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CPME 71 : « Les TPE et PME ont aussi accès à l’action logement »
La Confédération des petites et moyennes entreprises de Saône-et-Loire informe les entrepreneurs sur les dispositifs d’aide au logement à destination des salariés.
Informer les entrepreneurs sur les dispositifs d’aide au logement à destination des salariés est un des axes de travail de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) de Saône-et-Loire. « L’action logement, c’est la cotisation employeur de 0,45 %, gérée par les partenaires sociaux, rappelle Claire Maillet, présidente de la CPME 71. C’est un levier managérial qui permet à l’employeur d’accompagner ses salariés dans la recherche ou l’amélioration d’un logement. »
Le logement, troisième préoccupation des salariés
Des dispositifs qui concernent l’achat, la location et la rénovation et qui peuvent être mobilisés, sous conditions, notamment lors d’un déménagement professionnel ou même lors de difficultés personnelles. « Nous organisons, tous les ans, la semaine du logement (qui s’est déroulée du 17 au 22 octobre cette année, ndlr) », poursuit Claire Maillet. Un véritable moyen pour les entrepreneurs de participer au bien-être de leurs salariés et de répondre à leurs attentes. « La première préoccupation des salariés concerne l’obtention d’un CDI. Viennent ensuite les questions de transport et de logement » précise la présidente de la CPME 71.
Des dispositifs complexes qui évoluent
« Notre but est de sensibiliser les TPE et PME qui n’ont pas accès à toutes ces informations, car les chefs d’entreprises sont « au charbon » du matin jusqu’au soir », complète Damien-Marie Giraud, secrétaire général de la CPME 71. Un travail, d’autant plus essentiel que les dispositifs sont complexes et évoluent régulièrement. « Certains chefs d’entreprise savent à peine que cela existe, d’autres en sont restés au « 1 % logement » qui a disparu depuis longtemps » constate le responsable. « Pour certains, c’est très nouveau, souligne Claire Maillet. Auparavant, les PME de moins de 20 salariés n’y avaient pas accès du tout. »
Mais la CPME 71 va plus loin encore en accompagnant techniquement et individuellement ses adhérents qui le désirent sur les questions de logement, ainsi que sur les questions de mobilité. « Nous travaillons en collaboration avec nos référents Action logement, note Damien-Marie Giraud. Un chef d’entreprise qui est informé au préalable aura des arguments supplémentaires lors du recrutement d’un collaborateur qui vit dans un autre département ». Un levier à ne pas négliger alors que les recrutements s’avèrent complexes.
Pour Aletheia Press, Lætitia Brémont
Hausse des prix de l’énergie : « c’est l’incompréhension »
Concernant la hausse du coût de l’énergie, « aujourd’hui, nos adhérents sont dans une totale incompréhension, se désole Claire Maillet, présidente de la CPME 71. Et nous n’avons pas de ligne de conduite de la part des institutions ». « Il y a beaucoup de trous dans la raquette, appuie Damien-Marie Giraud, secrétaire général de la CPME 71. Le boucher, le restaurateur... qui ont moins de 10 salariés et qui font moins de 2 millions d’euros de chiffres d’affaires, mais qui ont un contrat d’électricité à plus de 36 KVA n’entrent pas dans le dispositif plafonné. Ils ne savent pas ce qui va advenir si leur contrat arrive à terme en janvier. La CPME porte ainsi, au niveau national, que le bouclier tarifaire soit ouvert aux entreprises de moins de dix salariés et de moins 2 millions d’euros de chiffre d’affaires, quel que soit le niveau de contrat d’électricité. « Cela engendre une grande anxiété et une grande angoisse amplifiée par l’arrivée de l’année 2023 avec les remboursements du PGE » conclut Damien-Marie Giraud.