Couvre-feu et restrictions de vente d’alcool allégés en Nouvelle-Calédonie
Le couvre-feu, imposé en Nouvelle-Calédonie depuis le 14 mai, va être allégé à compter de lundi et sera désormais appliqué de minuit à 05H00 du matin, et les restrictions sur la vente d'alcool vont être assouplies, a indiqué dimanche...
Le couvre-feu, imposé en Nouvelle-Calédonie depuis le 14 mai, va être allégé à compter de lundi et sera désormais appliqué de minuit à 05H00 du matin, et les restrictions sur la vente d'alcool vont être assouplies, a indiqué dimanche le haut-commissariat de la République de ce territoire.
L’allègement des restrictions fait suite à "l’amélioration progressive des conditions de sécurité depuis plusieurs semaines", selon un communiqué du Haut-commissariat.
Depuis le 13 mai, l'archipel du Pacifique sud a été en proie à de violentes tensions d'une ampleur inédite depuis les années 80, sur fond de contestation d'une réforme électorale décriée par le camp indépendantiste.
Le couvre-feu avait été imposé au lendemain du début des émeutes. L’interdiction de circuler, d’abord instituée de 18H00 à 06H00 a fait l’objet de plusieurs assouplissements au cours des dernières semaines.
Les nouveaux horaires sont applicables jusqu’au 18 novembre, date à laquelle la situation sera réévaluée.
La vente d’alcool à emporter, à nouveau autorisée dans le cadre de limites strictes de quantités et d’horaires depuis le 10 juin, est elle aussi élargie, précise le haut-commissariat.
La vente est ainsi à nouveau autorisée le samedi matin, mais les horaires d’ouverture en semaine (08H00-18H00 du lundi au jeudi et 08H00-midi le vendredi) restent inchangés, tout comme les quantités autorisées: quatre litres pour la bière ou le cidre, deux litres d'alcool pour le vin et un litre maximum pour les alcools forts. Là encore, la mesure est en vigueur jusqu'au 18 novembre.
Le transport et le port d’armes à feu, le transport de carburant en jerrican restent toujours interdits sur tout le territoire, de même que les rassemblements dans la capitale, Nouméa, et son agglomération.
Treize personnes, dont deux gendarmes, ont été tuées, des centaines de personnes blessées et les dégâts matériels sont estimés à au moins 2,2 milliards d'euros.
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