Coulisses le matin, backstages le soir…
24 heures top chrono pour l’association Avocats Conseils d’Entreprises (ACE) Lorraine le 16 octobre à Nancy. De la brasserie Excelsior le matin en passant par les travées de la faculté de Droit l’après-midi et le Magic Mirrors du Nancy Jazz Pulsations en soirée, les femmes et hommes du Droit ont souhaité démontrer leur rôle de réels acteurs de la vie de la cité auprès d’un public d’entrepreneurs. Temps fort, le petit déjeuner matinal sur le thème «Un œil dans les coulisses» de la Banque, du Tribunal de commerce et du Conseil de prud’hommes.
La banquière, Valérie Petitjean ingénieur financier du CIC-Est. Le juge consulaire, Yves Lesage, président du Tribunal de commerce de Nancy. La conseillère prud’homale, Nathalie Lalonde, vice-présidente de la première chambre de la section Commerce du Conseil des prud’hommes de Nancy… trois figures de l’univers du chef d’entreprise. Les dirigeants de PME connaissent souvent leur côté face mais c’est le côté pile qui a été (un peu) dévoilé à l’occasion du petit déjeuner du 16 octobre dernier à la brasserie nancéienne Excelsior organisé dans le cadre des 24 heures de l’ACE (voir encadré). Un petit déjeuner habilement intitulé «Un œil dans les coulisses » sous-entendu du Droit. Pas de révélations fracassantes mais une meilleure compréhension du fonctionnement des banques, de la juridiction commerciale consulaire et du Conseil de prud’hommes. La banque et ses chargés d’affaires qui tentent de casser «l’image d’affreux prêteurs sur gages», comme l’affirme Valérie Petitjean.
Avocat… pas magicien
Un président du Tribunal de commerce de Nancy qui insiste sur le travail réalisé au sein de la juridiction pour aboutir «à un temps efficace d’audience» et sur les bienfaits de la cellule de prévention présente et mise à disposition des entrepreneurs. Reste encore à ces derniers à «pousser les portes du tribunal dès que les premiers nuages apparaissent.» Du côté du Conseil de prud’hommes, avec son expérience (des deux côtés de la barrière) et avec dix-sept ans de prud’hommes au compteur, Nathalie Lalonde souligne l’importance pour les employeurs (comme pour les salariés d’ailleurs) «d’être présent lors des jugements et audiences.» Pour les entrepreneurs, elle met en exergue le fait «que si une entreprise se retrouve aux prud’hommes, c’est rarement un hasard.» Dans ces cas, comme l’a légitimement souligné Maître Hélène Jupille : «les avocats ne sont pas des magiciens. Ils peuvent arranger les choses» mais de là à faire des miracles ! En deux heures, l’auditoire (soixante-dix personnes environ) a découvert trois parcours distincts mais liés par ce dénominatif commun qu’est l’Entreprise. Trois univers auxquels l’entrepreneur est, ou sera un jour, confronté. Cet « œil dans les coulisses» a surtout permis de mettre en avant que la maîtrise des ficelles juridiques est plus que nécessaire. Les Avocats Conseils d’Entreprises de Lorraine ont réussi leur coup de com.
24 heures au top
Café-croissants le matin à la brasserie Excelsior nancéienne et petits fours en soirée dans le cadre du Nancy Jazz Pulsations à la Pépinière. Pari réussi pour Frédéric Ferry, le président de l’ACE Lorraine et ses équipes, pour la première édition de ces 24 heures de l’ACE. Une édition ponctuée par un challenge entre les différents étudiants en Droit de la faculté nancéienne, toutes spécialisations confondues. Une compétition multidisciplinaire a mis en exergue l’esprit d’équipe et la complémentarité des différentes spécialités. Les avocats en exercice ont également planché en fin d’après-midi sur le thème de la «Transmission des cabinets d’avocats : réussites et échecs». Au final des 24 heures bien chargées…