Communion autour d’un club… et de la Pévèle Aréna !

Pour les partenaires, il est tout aussi réjouissant d’être dans l’élite que de posséder un chaudron aussi beau et bouillant. Car c’est à bien des développements qu’ils songent et pour cela il faut un club brillant et un outil valorisant l’investissement dans le top niveau.

Stéphane Ledez pointe du doigt le projet territorial orchésien sous l'oeil de son adjoint Francis Poirier.
Stéphane Ledez pointe du doigt le projet territorial orchésien sous l'oeil de son adjoint Francis Poirier.
D.R.

Christophe Bernard, président du Club des Partenaires, devant l'affiche historique du premier match à l'Arena

A Orchies le club Partenaires que préside Christophe Bernard, créateur de la société d’aménagement foncier NCG, s’attend à un développement épousant la montée en puissance de la Pévèle Aréna et du BCO, surtout s’il accède à la Pro B en cette fin de saison1. Christophe Bernard fait le point.

 La Gazette. Comment êtes-vous devenu président du club Partenaires ?

Christophe Bernard. En 2004, j’ai rencontré Dominique Bailly et Ludovic Rohart qui cherchaient une solution au trou financier du club. Je ne sais pas trop pourquoi mais le défi de relever cette situation m’a plu, j’ai apporté les fonds et dans la foulée amené au club des amis partenaires et entrepreneurs. La machine s’est mise en route et ,à partir de 2005, je suis devenu le plus important partenaire du BCO et son président. Ma passion pour le BCO c’est cela : un mélange de goût pour le relationnel et des paris à gagner, sportifs surtout. Cela a marché tout de suite, le nombre de partenaires n’a cessé de grimper, il y en a encore qui ne nous ont pas rejoints mais je prospecte tout le temps…

 Que cherchent les partenaires au BCO ?

La rencontre. Et l’enrichissement intellectuel, se frotter à des sponsors qui sont partis du niveau régional au national. L’éventail couvre ainsi pratiquement tout ce dont le club a besoin en nature d’activités. J’ai ouvert les portes à tout le monde et ça va continuer car on va figurer bientôt dans l’élite et il y aura le Pévèle Aréna à gérer. Il faudra être au niveau du challenge, on aura besoin de monde et du monde compétent dans son domaine. Vous savez, Ludovic et moi nous travaillons dans la vie, nous sommes juste des passionnés du BCO mais il faudra peut-être un jour céder la place à des gens de l’extérieur plus compétents que nous, habitués du niveau européen et national dans tous les domaines. Un grand club a besoin de ce genre d’évolution.

 Avec  un outil comme la Pévèle Aréna, comment voyez-vous l’avenir ?

Radieux ! Quand je suis arrivé au club, je pensais aux filles, jamais je n’aurais osé imaginer que les garçons frapperaient eux aussi à la porte de l’élite. Regardez comme les choses changent vite en sport ! A Léo-Lagrange, on a entassé 1 300 personnes lors du dernier match dans une ambiance survoltée. Qu’est-ce que ça va être avec les 5 000 places de l’Aréna ! Ce chaudron, comme on l’appelle déjà, on en avait besoin. Regrouper nos partenaires au Grand Stade lillois ou à Nungesser, ça n’avait pas beaucoup de signification, ce n’était ni à notre taille, ni dans notre esprit orchésien, on n’était pas entre nous ! Alors que là, l’Aréna va devenir le centre névralgique du club et de ses supporters et amis entrepreneurs. C’est là que son cœur va battre désormais. Une société publique locale (SPL), voulue par Cœur de Pévèle, va gérer ce lieu, ainsi que le Pacbo qui très vite va accueillir la phase finale de l’Euro féminin. On sera donc à l’heure européenne très tôt. Il nous faudra, au club des Partenaires, être à ce niveau, se structurer en interne et en externe, multiplier les opérations hors matchs (par exemple inviter le CJD). Bref : élargir notre horizon relationnel et nous faire connaître. Notre club des Partenaires va donc muter. Il y a donc encore à faire… Enfin, je pense qu’il ne faudra pas brûler les étapes car attention à la crise de croissance…

 La montée  est donc impérative. Mais si elle prenait plus de temps que prévu ?

Ce serait embêtant, mais je suis confiant. Il reste deux marches à monter, la N1 et la Pro B . On a mis à chaque fois deux ans pour la N3, la N2 et la N1. Traîner nous empêcherait de nous mettre au niveau professionnel. Nous devons exploiter la chance d’avoir au même moment l’opportunité de cette grande communauté de communes de la Pévèle. Il faut donc que tout le monde se remue, chacun dans son domaine, et les joueurs en premier. Cette nouvelle intercommunalité nous apportera la part publique des  subventions qui, pour le moment, penchent nettement, à 70%, vers le privé. Nous en aurons un grand besoin puisque manager l’Aréna demandera des moyens financiers adaptés.

 Quel est le calendrier ?

Le 5 janvier, on recevra Monaco dans le cadre de l’inauguration. Ouverture des portes à 17h30, les Crazy Dunkers entreront sur le parquet de 18h15 à 18h45 et match à 20 h avec distribution à chaque participant d’un maillot blanc collector à la date de l’événement qui sera aussi une soirée NCG. Ensuite, réception d’Angers (19 janvier), Chartres (5 février), La Rochelle (8 mars), Rueil (16 mars) et Saint-Chamond (29 mars). Et le 5 février, NCG fêtera ses dix ans d’activité à Orchies. Cela fait deux mois que nos dix bénévoles préparent cette inauguration…

 

1. Au moment où ces lignes sont écrites, le BCO est seul premier de son championnat avec deux points d’avance.

 

Contact. Tél. : 06 79 13 19 19 (NCG) ou 06 75 03 31 63 (le président du BCO)

 

Henri Slosse : «On est tous devenus de vrais fans du BCO !»

Il en est encore tout étonné Henri Slosse… «Le lundi matin, comme je n’ai pas pu suivre avec mon épouse leur match à Léo-Lagrange  ou à l’extérieur comme c’est arrivé à Calais pour la montée, je me suis précipité sur la presse pour lire les commentaires sur leur match. Et je ne suis pas le seul chez les partenaires, on est vraiment devenus fans de cette équipe. Et derrière elle, c’est tout  l’Orchésis qui est entraîné, c’est une question d’identité de territoire. L’entreprise se doit d’occuper toute sa place dans cette promotion de nos valeurs maison.» La marbrerie  Slosse, cogérée par Henri Slosse avec Philippe Bienvenue, est une institution à Orchies, basée qui plus est sur un carrefour d’accès à l’A23 particulièrement stratégique en matière de notoriété. Pourquoi avoir adhéré au club VIP ? «Parce que l’entrepreneur a besoin de rencontrer les Orchésiens entrepreneurs ou simples supporters, explique Henri Slosse, d’élargir ses réseaux de connaissance, d’échanger sur tout et rien. C’est une nécessité que de ne pas tout le temps penser à ses affaires et là, en plus, c’est un rendez-vous qui fait vibrer dans une atmosphère très familiale, sans façon et avec un vrai challenge sportif.» On peut même dire qu’il est allé assez loin dans son soutien au BCO… «Oui, dans tous les sens du mot, je suis allé à Liévin et Sorgues, à Calais aussi auparavant. Je crois qu’on va souvent croiser  les bus d’Orchies sur les routes de France dans les prochaines saisons en pro…»

Comme pour beaucoup, Henri Slosse pense que l’Aréna jouera  un rôle moteur dans la future vie du BCO. «Effectivement, la grande famille des partenaires va croître. La même année où Orchies s’approche des 10 000 habitants, où est en train de naître une nouvelle communauté de communes pévéloise, cette superbe Aréna renforce notre fierté, d’autant que tout ça est dû à un effort de la collectivité des Orchésiens. C’est très mobilisateur. Dominique Bailly a su fédérer et créer cet élan de sympathie. Même nos épouses suivent le mouvement ! Quand vous habitez Orchies et que vous avez des formations européennes qui jouent à 800 m de chez vous, ça donne des idées, les choses ne sont plus comme avant ! C’est bien simple, je ressens la même excitation que pour les Bleus en 1998 !»

D.R.

Le marbrier Henri Slosse veut que les Orchésiens fassent bloc derrière le BCO !


 Pour ERDF  l’aventure du BCO et de l’Aréna sont de vrais  projets territoriaux !

Stéphane Ledez, directeur territorial Nord ERDF, et son adjoint Francis Poirier ont préparé depuis de longs mois leur soutien au BCO et à l’Aréna, mais en restant dans leur cœur de métier. «Nous sommes partenaires, reconnaît Stéphane Ledez, mais à notre façon, en travaillant dans l’intérêt de l’Aréna puisque nous sommes distributeurs et d’intérêt public. Cette opération Aréna se doublera le 5 février d’une originalité, un forum des métiers, une campagne pour les jeunes candidats apprentis avec  un comité choisi  de 50 jeunes à qui nous présenteront nos métiers. Chaque année nous enrôlons une centaine de jeunes ainsi que des dizaines d’apprentis. Chez nous, on va du CAP à l’école d’ingénieurs.» L’Aréna est aussi une prouesse technique pour ERDF. «Orchies est l’un de nos 27 concédants, nous suivons les grands projets de territoire comme le Grand Stade, le Louvre-Lens, l’Aréna. Nous sommes aussi dans la transition et la sobriété énergétiques rendant les réseaux de plus en plus complexes. La basse tension est  à l’ordre du jour. Les permis de construire intègrent désormais la question du raccordement, nous sommes dans le bâtiment intelligent, l’Aréna est concernée. Notre rôle de conseil, nous l’avons joué à l’Aréna avec le président Ludovic Rohart. Depuis le 29 novembre, nous avons divisé par deux la puissance, à 240 KW. Ce partenariat se fait donc autour du sport, c’est notre façon d’être sponsor, codifiée par la loi. Mais nos interventions sont de longue durée, elles !»

Contact. Tél. : 06 19 32 13 43.

D.R.

Stéphane Ledez pointe du doigt le projet territorial orchésien sous l’œil de son adjoint Francis Poirier.