Clôture du Mois de la création : des entrepreneurs témoignent !

Le 25 octobre 2012 dans les locaux de l’Institut d’administration des entreprises (IAE) s’est tenue la cérémonie de clôture de la 9e édition du Mois de la création reprise d’entreprise. Outre le lancement officiel de la 3e édition du concours Eclosia, de nombreux entrepreneurs sont venus livrer leurs expériences et témoigner de leurs parcours.

Des entrepreneurs ont témoigné lors de la clôture du Mois de la création.
Des entrepreneurs ont témoigné lors de la clôture du Mois de la création.

 

Des entrepreneurs ont témoigné lors de la clôture du Mois de la création.

Des entrepreneurs ont témoigné lors de la clôture du Mois de la création.

La 9ème édition du Mois de la création reprise d’entreprise fut cette année encore une réussite avec, en moyenne, une vingtaine de participants par atelier, précise Bernard Capron, président de Somme initiative, en ouverture de la soirée de clôture. Cette année, nous avons également accueilli, lors des ateliers, des lycéens et des étudiants, ce qui est important car ces derniers sont des entrepreneurs en devenir et de l’avenir ! » Il est vrai que lors de la clôture, de nombreux étudiants étaient présents dans les gradins. Cette manifestation, basée essentiellement sur des témoignages de chefs d’entreprise, avait en effet pour but de développer l’esprit d’entreprendre auprès des jeunes. Au programme, donc, des témoignages : Anne Loire, chef d’entreprise de Camomille ; Yvan Lebreton, chef d’entreprise de Call web ; Fanny Ruin, chef d’entreprise de Fanny style ; Séverine Boissady, chef d’entreprise de Somme carrelage ; et enfin Eric Fekkar, chef d’entreprise de Teleric.

Entreprendre : un projet de vie Qu’est-ce que l’entrepreneuriat ?
Quelles sont les qualités à posséder pour entreprendre ? Ces chefs d’entreprise ont livré au cours de la soirée des éléments de réponses. Pour tous il s’agit d’abord d’un véritable projet de vie qui demande de la ténacité comme l’explique Yvan Lebreton : « J’avais déjà, avant Call web, fondé d’autres entreprises qui n’ont pas atteint le potentiel espéré. Je ne me suis pourtant pas découragé. C’est cela être entrepreneur :il faut être tenace, posséder une grande force de travail et savoir rebondir. Il ne faut pas non plus hésiter à s’appuyer sur des compétences extérieures. » S’entourer semble être également la condition sine qua non dans la réussite de l’aventure qu’est l’entrepreneuriat, comme le souligne Fanny Ruin : « Il faut savoir s’entourer et être en veille permanente car il n’y a pas d’immobilité lorsqu’on est chef d’entreprise. » Créer son entreprise est également une question de bon moment. « J’étais à une période de ma vie où il était temps de réaliser mon projet. Être entrepreneur c’est un état d’esprit. Il faut aimer aller de l’avant et ne pas avoir peur de prendre des risques », évoque Séverine Boissady. « Créer mon entreprise, c’était la suite logique de mon parcours professionnel. A ce moment de ma vie, j’étais prêt à me lancer et je recherchais l’autonomie et une liberté de créativité », renchérit Eric Fekkar. Créer son entreprise, selon ces dirigeants, demande également de la patience et de la réflexion comme l’explique Anne Loire : « Trois ans se sont écoulés avant l’aboutissement de mon projet. A ce moment-là, je savais pour y avoir réfléchi qu’il y avait une demande et donc que je pouvais apporter une offre. »

Le concours Eclosia
La clôture du Mois de la création a également lancé officiellement la 3e édition du concours Eclosia, le concours à la création d’entreprise dans les éco-activités lancé par le conseil général de la Somme en partenariat avec le conseil régional. Ouvert à tous les entrepreneurs, Eclosia récompense les meilleurs projets par une dotation financière d’un montant total de 50 000 euros à répartir entre quatre lauréats maximum. « La clôture de ce Mois est l’occasion d’ouvrir la 3ème édition du concours Eclosia, a souligné Christian Manable, président du conseil général de la Somme. Nous devons porter toute notre attention sur les éco-activités car elles sont porteuses d’avenir et rarement délocalisables. »