3 questions à…
Christophe Schmitt, président de l’AIREPME
L’entrepreneuriat aurait-il le vent en poupe ? Plusieurs indicateurs semblent le confirmer. Une donne sociétale certaine. L’entrepreneuriat change et évolue, un véritable sujet d’études. Reste à le faire (re)connaître.
Vous venez de prendre la présidence de l’AIREPME (Association internationale de recherche en entrepreneuriat et PME), quel est l’objectif de cette association ?
L’association regroupe près de 200 chercheurs internationaux en entrepreneuriat. L’objectif des travaux et de créer des passerelles entre deux mondes qui s’ignorent encore trop souvent ceux de l’Entreprise et de la Recherche académique.
Comment créer réellement ses passerelles ?
Il faut faire comprendre aux praticiens (les entrepreneurs) les enjeux de l’entreprise d’aujourd’hui grâce aux avancées de la recherche pour mieux les accompagner, leur fournir de nouveaux outils et également aider les politiques publiques à mieux dynamiser le tissu économique local notamment.
La crise a-t-elle fait évoluer l’entrepreneuriat ?
Les acteurs des différents écosystèmes constatent un certain engouement pour l’entrepreneuriat au sens large du terme. C’est un fait sociétal. Il est nécessaire de mettre en interaction les différents écosystèmes pour répondre aux besoins réels des entrepreneurs. Entreprendre aujourd’hui ne se fait plus de la même façon qu’hier et encore moins comme demain.