Santé

Christelle Chevreux, thérapeute en gélothérapie, le yoga du rire

En 1995, le docteur Madan Kataria a créé «le yoga du rire» en s’apercevant des bénéfices du rire sur la santé de ses patients. Depuis plus de dix ans, Christelle Chevreux, professeur du bonheur, en a fait son métier et exerce ce qu’on appelle «la gélothérapie». Elle intervient ce soir à l’occasion de l’assemblée générale du Club TPE au domaine du Val Fleuri à Liverdun.

Christelle Chevreux, thérapeute en gélothérapie intervient ce soir à l’occasion de l’assemblée générale du Club TPE.
Christelle Chevreux, thérapeute en gélothérapie intervient ce soir à l’occasion de l’assemblée générale du Club TPE.

Être professeur du bonheur, c'est quoi ?

C’est faire connaître le rire par le biais de mon enseignement. J’essaye que les personnes obtiennent une connaissance approfondie du rire et de la sagesse du yoga du rire.

Qu’est-ce réellement la gélothérapie ?

C’est la thérapie du rire par le biais du yoga du rire, de la rigologie ou de la psychologie positive. Ces méthodes vont permettre de libérer le stress pour laisser place à la joie, au rire ou au bien-être. Cette thérapie c'est surtout apprendre à vivre avec le rire et à connaître le rire. Cette thérapie c’est aller chercher à l'intérieur de soi une libération avec l’aide de notre respiration. C’est vertueux pour notre stress, pour notre cardio, pour notre cerveau et pour notre sommeil.

Comment le concept fonctionne ? Faut-il rire par commande ou se forcer ?

Oui. En première partie d’atelier, il va y avoir des échauffements pour vider le stress que l’on a accumulé pendant notre journée. On va détendre son corps, on va prendre conscience de notre corps. Le principe est de ne plus être dans sa tête et de réfléchir. En deuxième partie, on va travailler sur la prise de contact avec le groupe. Et ensuite on va effectuer des exercices de rire sans raison. Ils ne doivent ni se poser de questions ni parler pour ne pas remonter dans l’intellect. C’est-à-dire qu’il ne faut pas laisser le temps à la réflexion. Et en dernière partie, on revient à un temps calme pour se retrouver soi-même.

Quels ateliers proposez-vous aux les entreprises ?

Pour des entreprises, comme c’est un contexte spécifique, j’adapte mes ateliers pour que les salariés se sentent à l’aise et en sécurité. Il ne faut que personne ne se sente ridicule car nous ne le sommes pas. Je travaille aussi énormément en Ehpad. Les personnes âgées se laissent porter par les jeux, par les chants ou encore par les mimes. Je vais essayer à ce qu’ils oublient leur âge, leurs douleurs et leurs préoccupations pour les ramener à l’enfance. Mais mes ateliers sont dédiés à tout type de public.

Propos recueillis par Max RAGAZZI