Chômage
Atteinte des records dans les Vosges
Les derniers chiffres publiés par l’Insee font état d’une forte augmentation du chômage dans la région Lorraine avec 212 000 demandeurs d’emploi toutes catégories confondues pour l’année 2014. Le département des Vosges détient le triste record du taux de chômage le plus élevé de la région avec 11,9 % contre 10,7 % pour la région qui est déjà supérieur au taux de la France métropolitaine (10 %). Le bassin d’emploi de Saint-Dié-des-Vosges accuse un taux de chômage de 14,2 %, le plus élevé de toute la région lorraine.
Stationnement
Q-Park se lance dans le paiement dématérialisé
Petite révolution, Q-park, le second opérateur du marché français du stationnement, propose aux habitants de payer leur place de parking avec leur smartphone grâce à l’application Whoosh ! Les clients pourront télécharger l’application disponible sur l’App Store et Google Play pour louer leur emplacement. En renseignant simplement quelques informations de base comme le numéro d’immatriculation du véhicule, il sera possible de prolonger à distance votre durée de stationnement.
Formation
Nouvelle formation industrielle au Lycée Henri Vogt
Le lycée Henri Vogt de la ville de Commercy a inauguré son nouveau centre de compétence aéro-composite. À cette occasion, le proviseur du lycée, Frédéric Carlier, a annoncé l’ouverture à la rentrée prochaine d’une nouvelle formation orientée vers le secteur de l’industrie et spécialisée dans les matériaux composites. Le projet est soutenu par la région Lorraine et financé par deux poids lourds du secteur industriel en France, les usines Safran et Albany à hauteur de deux millions d’euros. Un partenariat industriel entre ces deux groupes avait abouti à l’ouverture d’une usine produisant des pièces en matériaux composites pour les moteurs d’avions de nouvelle génération en mai 2014 dans la Meuse.
Haute technologie
Le préfet de région rend visite à la société Arelis
Le groupe Arelis, spécialisé dans le développement et la conception de haute technologie pour la défense, a reçu la visite du préfet de région Nacer Meddah, jeudi 28 mai. La société meusienne, dont le siège social est installé à Marville, a fait le choix de s’implanter plus durablement dans la région en créant un centre de recherche et développement à proximité de la gare Meuse TGV, un emplacement indispensable pour attirer les talents de la région parisienne. Arelis, née de la fusion de Meusonic et Sericad en 2012, prévoit de créer 200 emplois en cinq ans en s’ouvrant à la technologie civile à travers la télévision numérique (TNT) pour équiper les foyers en Afrique et en Asie. La société a réalisé un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros en 2014 et emploie 400 salariés sur ses 5 sites en France.
Commerce
Un nouveau Lidl à Saint-Dié
Les travaux ont débuté à l’emplacement de l’ancien concessionnaire Peugeot, rue d’Alsace, d’ici octobre un commerce discount de 1 200m² devrait sortir de terre. Le nouveau supermarché remplacera le précédent Lidl situé à deux pas. La volonté du gérant est de créer un hard-discount plus grand et plus moderne sur un meilleur emplacement en bord de route. Lidl est une chaîne de grande distribution allemande spécialisée dans le hard-discount, elle est présente dans une trentaine de pays avec près de 10 000 magasins.
Démographie
La Meuse est alarmante
Selon un rapport de L’Insee, le département de la Meuse se désertifie, entre 2009 et 2014, la population a baissé de 1,2 %, soit une perte de 2 300 habitants. La dégradation du marché de l’emploi avec la crise économique a des répercussions directes sur la population, de même la restructuration de l’armée n’est pas étrangère à cette baisse de la population. Le nombre de décès pourrait être supérieur au nombre de naissance en 2014, accentuant d’autant plus la crise démographique que traverse le département.
Liquidation
Fibers, le repreneur chinois se retire
L’entreprise de recyclage textile Fibers en proie à de graves difficultés ne sera pas reprise par le Chinois Jiangyin Huamao a annoncé le tribunal de commerce d’Épinal ce mardi 2 juin. L’entreprise mise en liquidation le 10 mars dernier espérait être rachetée par un groupe chinois ayant manifesté son intérêt en avril dernier et proposait de conserver 30 emplois. L’investisseur n’a pas donné de nouvelle, obligeant le tribunal a annulé la reprise. Les 42 salariés de l’entreprise Fibers se retrouvent au chômage.
alban.le.meur