Cheminée d’Eco fait baisser la facture énergétique
C’est en avril 2008 que Christian Vanhaezevelde a fondé Cheminée d’Eco à Soissons. Le gérant, qui a débuté sa carrière de salarié en 1987 chez Cheminées Godin, voulait devenir indépendant et « responsable à 100 % » de ses actes.
Christian Vanhaezevelde s’est au départ investi dans le commerce de cheminées écologiques au bioéthanol. Il s’agissait à l’époque d’un marché prometteur, en plein balbutiement mais qui lui « plaisait bien », souligne-t-il. Dès 2009, il décide d’étoffer son offre en diversifiant son activité, intégrant la vente de poêles à bois norvégiens de marque Dovre et dans la foulée, de poêles à granulés Palazzetti, dans le but de « répondre aux besoins de la clientèle », explique le chef d’entreprise. De fait, depuis sept ans, la vente de poêles à granulés est devenue le cœur de métier de Cheminée d’Eco, puisque près de 80% de la clientèle sollicite l’installation de ce produit. L’entreprise s’adresse quasi exclusivement aux particuliers, qu’ils soient des « locataires ou des propriétaires. Mais, par choix, on ne fait pas de professionnels ». Son périmètre d’action s’étend sur 40 km autour de Soissons.
Satisfaire sa clientèle L’entreprise cherche à répondre au mieux aux attentes des clients. En effet, « ils se déplacent parfois avec une idée ou un élément précis qu’ils ont en tête. On s’efforce de les orienter pour leur proposer un produit qui s’adaptera réellement à leurs besoins », indique Christian Vanhaezevelde. Une autre force de Cheminée d’Eco réside dans la mention RGE (Reconnu garant de l’environnement) dont elle est titulaire. Celle-ci s’adresse aux artisans et entreprises du bâtiment attestant d’une spécialisation de leurs travaux garante de l’efficacité énergétique ou de l’utilisation d’équipements utilisant des énergies renouvelables. En outre, la qualification RGE offre la possibilité aux clients de bénéficier du crédit d’impôt – pour un poêle à bois ou granulés – permettant de financer l’achat d’un de nos produits. Au lancement de l’activité, les prospects étaient un peu réservés car il s’agissait d’un produit nouveau, mais avec le temps et le bouche-à-oreille, « les clients nous ont fait confiance, sachant qu’un autre aspect a motivé l’achat ce type de produit : les économies d’énergie, avec, par conséquent, la baisse de la note énergétique ». Le prix moyen d’une cheminée au bioéthanol se situe entre 1 000 et 1 200 euros (compter une dizaine de jours avant la livraison du produit), celui d’un poêle à bois entre 3 000 et 4 000 euros installation comprise, et entre 4 000 et 5 000 euros pour un poêle à granulés, installation comprise (le temps moyen de livraison étant de près de quatre semaines). De fait, 75% du chiffre d’affaires est généré par la vente de poêles à granulés, le reste se partageant presque équitablement entre les deux autres produits. Le chiffre d’affaires a connu « une forte progression jusqu’à 2014, avec l’arrivée de trois nouvelles gammes de produits, celuici s’étant depuis stabilisé », confirme Christian Vanhaezevelde. À terme, l’entrepreneur compte embaucher un salarié pour développer l’activité, améliorer la gamme et le service après-vente. La priorité est de trouver quelqu’un à qui passer le relais dans le but de pérenniser l’activité dans le temps. Le magasin dispose d’un espace de 300 m2, dont un showroom de 170 m2.