Charte du développement commercial à Arras

Avec 859 commerces dont 50% situés en centreville, et au regard de la grande diversité des activités commerciales, Arras est une des villes les plus attractives de la région. La ville d’Arras vient de s’associer avec tous les acteurs du commerce local en établissant une charte pour le développement du commerce, de l’artisanat, de la prestation de service et du tourisme HRC (hôtellerie-restauration-café).

De gauche à droite, les principaux signataires : Edouard Magnaval, président de la CCI Artois, Frédéric Leturque, maire d’Arras, et Gabriel Hollander, 1er vice-président de la chambre de métiers et de l’artisanat Nord-Pas de Calais, président de la section Pas-de-Calais.
De gauche à droite, les principaux signataires : Edouard Magnaval, président de la CCI Artois, Frédéric Leturque, maire d’Arras, et Gabriel Hollander, 1er vice-président de la chambre de métiers et de l’artisanat Nord-Pas de Calais, président de la section Pas-de-Calais.
De gauche à droite, les principaux signataires : Edouard Magnaval, président de la CCI Artois, Frédéric Leturque, maire d’Arras, et Gabriel Hollander, 1er vice-président de la chambre de métiers et de l’artisanat Nord-Pas de Calais, président de la section Pas-de-Calais.

De gauche à droite, les principaux signataires : Edouard Magnaval, président de la CCI Artois, Frédéric Leturque, maire d’Arras, et Gabriel Hollander, 1er vice-président de la chambre de métiers et de l’artisanat Nord-Pas de Calais, président de la section Pas-de-Calais.

Un tissu commercial dynamique à Arras. Capitale administrative et universitaire du Pas-de-Calais, située au coeur de la zone économique agroalimentaire la plus étendue au nord de Paris, Arras est, avec ses 42 000 habitants (près de 100 000 si on élargit à la Communauté urbaine), la 3e ville la plus peuplée du département. Idéalement située par rapport à Lille, Paris, Londres et même Bruxelles, elle est également proche des bassins à forte densité de population dans la région.
Arras dispose de la 4e Fleur des villes fleuries, du label “Ville amie des enfants” de l’Unicef, d’un beffroi et d’une citadelle classés au patrimoine mondial de l’Unesco, d’un plan lumière primé nationalement. Parmi ses autres atouts, figurent également un tissu commercial de proximité dense et qualifié ainsi que des marchés de plein air reconnus parmi les plus dynamiques de la région. Son attractivité touristique et commerciale, qu’il convient de maintenir et de développer en permanence, nécessitait une mobilisation de tous les acteurs locaux autour d’une démarche partenariale adaptée, d’où l’idée d’une charte.

Une charte pour le commerce. Le commerce fait déjà partie intégrante du projet de ville durable initié par la municipalité. “Maintenir et développer l’équilibre entre le renforcement de l’attractivité globale d’un pôle commercial et la performance de l’offre de proximité” est un des enjeux de cette charte, première du genre dans le Nord-Pas-de- Calais. Etablie pour trois ans, elle a été élaborée par la chambre de commerce et d’industrie Artois, en concertation avec la ville d’Arras, la Chambre de métiers et de l’artisanat régionale, les unions commerciales représentatives du commerce de la ville (Arras commerce et Coeur de ville, Quartier des arts, Les Hauts de Saint- Aubert, Arras arcades) et la Fédération nationale des marchés de France.
Ce document a pour objectif de mettre en place sept engagements simples pour une nouvelle articulation entre Arras et ses partenaires, favorisant le dialogue et la concertation permanente. Il décrit les outils et actions permettant le déploiement stratégique de cette vision partagée, la gestion prévisionnelle et concertée des projets, les grands axes d’actions et le cadre dans lequel s’établit la concertation entre les partenaires. Alors que l’on cherche à “réinventer la ville”, les acteurs s’accordent à reconnaître l’indispensable articulation entre la logique de l’urbanisme et celle du commerce.
Le commerce est une alchimie difficile où les équilibres sont fragiles et toujours susceptibles d’être remis en cause. C’est pourquoi les décisions doivent être prises au plus près de la réalité du terrain, en s’attachant à préserver ce qui fonctionne par un collectif partenarial. Le commerce permet également de satisfaire des besoins quotidiens, de répondre aux achats plaisir mais il est aussi créateur de lien social.” C’est la raison pour laquelle chaque type de commerce indépendant, succursaliste, franchisé, sédentaire ou non-sédentaire doit trouver sa place dans l’organisation et connaître les grandes orientations prises par la collectivité dans les domaines de l’aménagement du territoire, du développement et du maintien du commerce.