Centenaire La Meuse veut peser

Le comité de pilotage départemental de la Meuse du Centenaire de la Première Guerre mondiale a été officiellement installé le 7 mars dans les locaux de la préfecture à Bar-le-Duc en présence de Kader Arif, le ministre délégué chargé des anciens combattants.

Le comité départemental du Centenaire a été installé en Meuse le 7 mars, en présence d’Isabelle Dilhac, la préfète, Kader Arif, le ministre délégué chargé des anciens combattants et Christian Namy, le président du Conseil général et sénateur de la Meuse.
Le comité départemental du Centenaire a été installé en Meuse le 7 mars, en présence d’Isabelle Dilhac, la préfète, Kader Arif, le ministre délégué chargé des anciens combattants et Christian Namy, le président du Conseil général et sénateur de la Meuse.
Le comité départemental du Centenaire a été installé en Meuse le 7 mars, en présence d’Isabelle Dilhac, la préfète, Kader Arif, le ministre délégué chargé des anciens combattants et Christian Namy, le président du Conseil général et sénateur de la Meuse.

Le comité départemental du Centenaire a été installé en Meuse le 7 mars, en présence d’Isabelle Dilhac, la préfète, Kader Arif, le ministre délégué chargé des anciens combattants et Christian Namy, le président du Conseil général et sénateur de la Meuse.

C’est dans «une ambiance studieuse, constructive, intéressée et responsable» que le comité de pilotage autour des festivités du Centenaire a été lancé avec une première réunion marquant le coup d’envoi de cet évènement, particulièrement attendu en Meuse. C’est avec un enthousiasme non dissimulé que le ministre délégué aux anciens combattants s’est félicité du consensus et de la mobilisation générale des Meusiens autour des élus, des acteurs associatifs, des historiens, des autorités militaires, de la filière touristique, et ce malgré l’absence du maire de Verdun Arsène Lux, qui avait envoyé «un représentant de qualité». Selon le ministre, la Grande Guerre ne se résume pas dans ce département à 1916 et à la bataille de Verdun. Sa venue a été aussi l’occasion de renouveler sa confiance dans ce territoire et de réaffirmer l’engagement de l’État. «Le comité départemental devra rassembler les forces porteuses pour assurer une cohérence entre les initiatives locales et nationales», précise d’ailleurs Isabelle Dilhac, la préfète. L’instance départementale devra s’inscrire dans la dimension internationale ou encore évoquer des sujets de société comme la place de la femme ; voilà pour les pistes évoquées. D’ici deux mois, la Meuse répondra à l’appel à projet du GIP national Mission du Centenaire pour tenter de décrocher des labellisations et des financements. L’enjeu est de taille pour ce territoire rural, qui espère compter sur la dynamique nationale pour attirer les touristes en nombre. En Meuse, le tourisme de mémoire génère 300 000 entrées et 10 millions d’euros.

L’avant et l’après Centenaire

«Aujourd’hui c’est la concrétisation du terrain labouré que nous avons semé pour récolter un vrai programme et un engagement de toutes les associations. Chaque année, un thème sera abordé», prévient Christian Namy, le président du Conseil général et sénateur de la Meuse. Satisfait de la présence du ministre, «signe que l’État est à nos côtés», le patron des Meusiens liste déjà des actions engagées autour de la rénovation du Mémorial de Verdun où 11 millions d’euros sont injectés ou encore de la forêt d’exception… Reste que du travail devra être fait pour que la Meuse puisse être en capacité d’accueillir les touristes. Et dans ce dossier, la réussite passera par la mutualisation des acteurs. Tous en ont pleinement conscience. Et pour cause, «si 80 % de l’armée est passée par le champ de bataille de Verdun, l’objectif est de mobiliser 80 % de leurs descendants», estime le général Irastorza, président de la mission Centenaire au niveau national. Cette dynamique mémorielle devra évidemment «honorer nos soldats, mais aussi faire comprendre et donner envie» aux Français de se saisir de leur passé commun. Actuellement 91 comités de pilotage sont opérationnels. C’est dire l’ampleur de la mobilisation nationale. En Meuse, le Centenaire sera un rendez-vous incontournable, mais il ne se résumera pas à 2014-2018. Il faudra aussi penser à l’après. Et là le président Namy annonce que le Centre Mondial de la Paix pourrait jouer un rôle en prenant une autre dimension et en devenant un centre de réflexion sur l’Europe au côté de l’Allemagne. Le projet soutenu par la région devrait dévoiler prochainement ses secrets.