La zone d’activité de Saint-Just-en-Chaussée se transforme
Créée il y a une dizaine d’années, la zone d’activité de Saint-Just-en-Chaussée évolue. Le point avec Frans Desmedt, maire de la commune et président de la Communauté de commune du Plateau Picard.
« Il y a plus de dix ans, nous avons construit une route industrielle derrière le centre Leclerc installé à Saint-Just-en-Chaussée. Mon idée était de réaliser une zone commerciale complémentaire », retrace Frans Desmedt, maire de la commune et président de la Communauté de commune du Plateau Picard. Le projet qui a connu des difficultés, est, aujourd’hui, en pleine évolution.
Réorientation
Derrière la création de cette zone d’activité, il y avait la volonté d’exploiter l’attractivité « du quatrième plus grand magasin Leclerc de l’Oise ». « Un Lidl est ensuite venu s’installer et il a tellement bien fonctionné qu’il a déménagé un peu plus loin, il y a cinq ans, pour doubler sa surface », poursuit l’élu. Un coup dur pour la zone d’activité. Si Parmentier motoculture n’est pas affecté, « après cela, les magasins de chaussures et de vêtements n’ont pas tenu », regrette le maire.
Une réflexion est alors entamée pour orienter les futures implantations plutôt dans le secteur tertiaire. Ce sont ainsi L’Orange bleue, club de fitness, et AirParc, aire de jeux couverte pour les enfants, qui ont posé leurs valises. Quant au magasin Briconautes, il a vendu la moitié de sa surface, ce qui a permis à un cabinet comptable de s’installer.
Mais pour impulser une nouvelle dynamique, la municipalité et la Communauté de communes ont également décidé d’investir. En début d’année, Saint-Just-en-Chaussée s’est ainsi portée acquéreur du restaurant l’Opus pour 350 000 euros. « Nous allons le transformer en salle des fêtes », complète Frans Desmedt.
Une salle de séminaire, une pépinière
De son côté, la Communauté de communes du Plateau Picard a racheté l’ancien site Lidl pour 400 000 euros. Il devrait être transformé en une salle de séminaire et en une pépinière d’entreprises. « Nous projetons une ouverture de la pépinière dans un délai de deux ans. Nous sommes à une heure de Paris où les entrepreneurs rencontrent des problèmes de loyers et manquent de place », relève l’élu. Et sur l’ancien parking, c’est le back-office de la direction départementale des finances publiques qui sera construit.
En effet, la Ville a été retenue dans le cadre de la réorganisation nationale des services fiscaux pour accueillir un centre qui comptera une vingtaine de personnes. Un chantier d’1,8 million d'euros pour la collectivité qui louera ensuite les locaux.
« Plus au nord, nous projetons également de construire une nouvelle route industrielle pour aménager une zone de cinq hectares qui pourrait être consacrée plutôt à des petites entreprises du tertiaire, j’ai déjà plusieurs demandes », conclut Frans Desmedt, qui préfère rester discret sur le sujet pour le moment.