Ce spécialiste en découpe du métal développe le laser

En célébrant cet anniversaire, Pierre Basuyau, le gérant, voulait aussi présenter la nouvelle dénomination de la société. Avant, c’était Basuyau oxycoupage ; maintenant, c’est Basuyau métal solutions. L’activité de ce sous-traitant industriel n’a pas changé. Dans le grand atelier, on découpe toujours le métal, mais des investissements ont été réalisés en vue de s’attaquer à des tôles plus fines en investissant dans des machines laser. «L’ancien nom, précise le gérant, était trop connoté ‘tôles de grosses épaisseurs’.» Le 21 septembre, jour des portes ouvertes et de l’anniversaire, les visiteurs ont pu découvrir  le bâtiment principal, le vaste atelier, divisé et organisé en deux halls : l’un pour les grosses épaisseurs (de 20 à 250 mm) et l’autre pour des épaisseurs de 0,5 à 30 mm, donc avec le développement de la découpe au laser.

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Le stock : une force

Marie-Paule Liger, assistante de direction, qui pilotait les visiteurs, expliquait qu’ainsi les clients n’avaient plus à chercher une autre entreprise pour ces opérations. «Avec notre parc de machines, nous pouvons assurer maintenant une commande complète, quelles que soient les épaisseurs. Avant, on était limité à un minimum de 3 mm ; maintenant, on peut découper à partir de 0,5 mm. Je précise que nous ne travaillons que sur commande et d’après les plans fournis par nos clients que notre bureau méthodes prépare pour ces machines. Nous avons l’avantage de disposer d’un stock important de plaques et c’est d’ailleurs Pierre Basuyau lui-même qui s’occupe des achats. L’oxycoupage, à titre d’exemple, s’appuie sur un stock d’une valeur d’1 million d’euros et représente 60% du chiffre d’affaires.»

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Découpage

L’activité de ce sous-traitant de l’industrie est à la fois simple à décrire et technique à expliquer. Il s’agit de la découpe des plaques de métal (acier, inox, alu…) de différentes tailles et épaisseurs. Cinq machines sont dédiées à cette activité. L’oxycoupage, l’activité la plus connue de Basuyau, désigne le découpage au moyen de lignes de chalumeaux. La découpe au plasma fait appel à une torche de 200 ampères. Enfin, en développement, la découpe au laser a fait son apparition dans l’entreprise après le déménagement de 2011. Il y a eu un premier investissement début 2012, avec l’achat d’une machine. Puis, en janvier 2017, ce fut l’acquisition d’une deuxième, plus rapide et d’une génération plus récente… Le laser, précisons-le, sert pour les pièces (acier, inox, alu) de 0,5 mm à 20 mm d’épaisseur.

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Grenaillage

Ces portes ouvertes étaient inédites. Le dernier grand événement à caractère public remontait à 2011, lorsque l’entreprise, créée à Vertain, a inauguré ses nouveaux locaux de Solesmes dans la zone d’activités de Voyette-de-Vertain. L’investissement immobilier avait atteint 2,8 millions et celui en matériels, 800 000 euros. Cette année-là, l’entreprise avait également investi dans une machine de grenaillage où des microbilles d’acier nettoient les tôles, pièces et profilés pour les rendre prêts à peindre ou à souder, une technique qui ressemble au sablage. Autres acquisitions à ce moment : des engins de levage. Le prochain investissement devrait être une presse plieuse début 2018.

 

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Clients industriels

On l’a dit, Basuyau est un sous-traitant. Ses produits, tôles ou pièces, via des donneurs d’ordre, se retrouvent dans des domaines industriels variés : constructions navales, charpentes métalliques, exploitations off shore, nucléaire, ferronnerie serrurerie (les portails par exemple), équipements autoroutiers (fixations de barrières…), mécanique, machinisme agricole… «Nous travaillons, précise Mme Liger, pour environ 150 clients différents chaque mois. D’ici, sortent des pièces prêtes à souder ou alors qui sont encore à usiner. Notre activité représente 7 500 tonnes transformées par an.» Elle était de 5 000 environ en 2011. «En 2017, on a senti une nette reprise de l’économie», constate-t-elle.

ENCADRE à mettre comme Picardie 3693 – page 14 “D’autres reprises en vue”

Basuyau en bref

Basuyau métal solutions a été créée à Vertain en 1967, par Pierre Basuyau, le père. Elle a été reprise en 1994 par son fils, prénommé lui aussi Pierre. En 2011, les nouveaux locaux, vaste atelier et bureaux, ont été inaugurés à Solesmes dans la zone économique de Voyette-de-Vertain. L’ancien site a été conservé pour du stockage. La société emploie 23 personnes et compte réaliser un chiffre d’affaires de 7,2 millions en 2017.

Phrase à mettre entre guillemets en gros dans le texte (comme Picardie 3693, page 12)

“Nous travaillons pour environ 150 clients différents chaque mois”