CCIT Lorraine en marche décrétée
La Chambre de commerce et d’industrie territoriale (CCIT) Lorraine est une réalité législative depuis la promulgation du décret n° 2016-432 du 11 avril paru au Journal Officiel. Reste, aujourd’hui à Paul Arker, président de la CCI Lorraine et à ses troupes de mettre en œuvre l’action de cette CCIT dans le cadre de la dimension consulaire Grand Est, en février 2017. Le tout dans un contexte d’élection consulaire régionale annoncé pour la fin octobre.
«La CCIT Lorraine est en ordre de marche. Nous allons pouvoir, enfin, parler de l’avenir dans la dimension Grand Est. La messe est dite !» Paul Arker, le président de la CCI Lorraine est catégorique et le décret n°2016-432 entérinant «la création de la CCIT de Lorraine par fusion des Chambres de commerce et d’industrie territoriales de Bar-le-Duc, de Metz, de Nancy et des Vosges» signé par le Premier ministre, Manuel Valls, le ministre de l’Économie Emmanuel Macron et Martine Pinville la secrétaire d’État chargée du commerce entérine le schéma directeur de la CCI Lorraine «approuvé par un arrêté ministériel le 4 avril 2016.» Intérêt des entrepreneurs… Les recours administratifs de la CCI de la Meuse et de sa consœur de la Moselle engagés suite à l’assemblée générale du 14 décembre dernier de la CCI Lorraine instaurant ce fameux schéma directeur apparaissent, pour Paul Arker et ses troupes (François Pélissier, président de la CCI de Meurthe-et-Moselle et Gérard Claudel, président de la CCI des Vosges en tête) comme déjà appartenir au passé. Un état de fait en partie confirmé le 18 avril où «le juge des référés du Conseil
d’État a rejeté la requête de la CCIT de Moselle visant à suspendre l’exécution de l’arrêté du 4 avril 2016 du ministre de l’Économie portant l’approbation du schéma directeur de la CCI de Région Lorraine voté le 14 décembre dernier à la majorité qualifiée des deux tiers.» Les batailles et querelles juridiques (et de personnes) seraient-elles réellement terminées ? Bon nombre l’espèrent car cette véritable politique-spectacle à la sauce entrepreneuriale est loin de donner une bonne image du réseau consulaire. «Il faut aujourd’hui que la raison l’emporte et que l’on s’unisse et se concentre sur l’intérêt des entrepreneurs», assure François Pélissier. Il serait peut-être temps !
emmanuel.varrier