Cats n’Ko révolutionne l’alimentation animalière
Dans le cadre de son activité d’élevage, Stéphanie Janssens s’est rendue compte que nourrir de manière individuelle chiens et chats était un véritable casse-tête : chacun se sert dans la gamelle de l’autre ! Elle imagine alors une gamelle innovante à quatre compartiments qui reconnaît l’animal grâce à une puce RFID accrochée à son collier. Elle crée Cats n’Ko pour commercialiser son innovation, le C-zam D4. Elle sera présente sur le salon dans le cadre des Happy Hours de l’innovation.
La Gazette. Comment est venue l’idée originale d’une gamelle “intelligente” ?
Stéphanie Janssens. Je suis passionnée par les animaux. J’avais un chien et des chats, chacun mangeait dans la gamelle de l’autre ! Puis j’ai développé mon activité d’élevage et je voulais trouver un système de gamelle qui reconnaisse l’animal et lui délivre la bonne alimentation. Au départ, je n’avais pas imaginé créer mon entreprise, c’était pour mon besoin personnel. Mais en allant sur les forums, j’ai vu que la demande était réelle.
Comment le produit a-t-il été conçu ?
Avec mon mari, nous sommes entrés en contact avec un ingénieur informaticien dans l’Oise. Il a développé la carte électronique et le logiciel, après de multiples essais ! Nous avons trouvé un fournisseur pour fabriquer les pièces en plastique. Le C-zam D4 a mis un an et demi avant de voir le jour. Qui a été votre premier client ? Lors d’une exposition féline, nous avons rencontré Royal Canin, qui nous en a commandé 200 ! Nous avons ensuite commandé 1 000 pièces. Nous assemblons nous-mêmes les cartes électroniques sur chaque appareil. Depuis la création de l’entreprise en février 2010, nous en avons vendu 350, uniquement en e-commerce1.
Quels sont les projets de Cats n’Ko ?
Nous travaillons sur un produit qui pourrait reconnaître la puce électronique dans le cou de l’animal. Actuellement, l’animal a un collier autour du cou, avec le badge RFID. L’idée sera de créer une antenne capable d’orienter le signal vers le dos de l’animal, où la puce est implantée. Nous souhaitons aussi lancer un appareil pour un seul animal, ce qui permet que les croquettes ne soient pas altérées par l’air extérieur.
Etes-vous déjà allée sur le salon Créer ?
J’y suis allée l’an dernier en tant qu’exposante. Cette année, je vais intervenir dans le cadre des Happy Hours de l’innovation. C’est une vraie publicité pour ma société.