Capp Plast, une entreprise italienne qui se développe depuis l'Aisne

L’entreprise italienne Capp Plast, spécialisée dans la transformation des plastiques pour la production de grands conteneurs, flacons et emballages flexibles, est dotée d’un bureau commercial à Château-Thierry dans l’Aisne. À sa tête, Robert Battistutta, qui a participé au Salon international du transport et de la Logistique (SITL), du 19 au 21 mars 2024 au Parc des Expositions à Paris. « Capp Plast est une entreprise familiale qui produit près de 600 000 contenants en plastique par an. Son savoir-faire n’est plus à démontrer. C’est l’une des seules sociétés à proposer une gamme qui permet de stocker 200 litres comme 2 000 litres », introduit Robert Battistutta, agent d’usine pour Capp Plast en France.

15 % de son activité en France

Capp Plast, qui fête ses 64 ans, réalise près de 70 millions d’euros de chiffre d’affaires, dont 15% en France. « Je possède un répertoire de 2 000 clients, partout en France. J’ai souvent parcouru les routes de l’hexagone pour vendre les gammes de Capp Plast », explique le représentant de la société en France. Il faut dire que les solutions développées par l’entreprise répondent aux besoins de secteurs d’activité extrêmement variés : de l’automobile, en passant par le transport ou l’agroalimentaire, qui nécessitent des solutions de manutention de marchandises, de stockage et de conservation.

« Nos contenants seront visibles lors des Jeux olympiques de Paris 2024 », poursuit Robert Battistutta. En effet, la société GL Events, qui va gérer plus de 57 sites événementiels lors des JO de Paris 2024, a commandé au bureau commercial de Château-Thierry près de 3 000 unités pour stocker son matériel. « Nous avons personnalisé leurs contenants. Ils seront noirs avec leur logo en rouge », précise Robert Battistutta, fier que l’entreprise participe à cet événement d’ampleur internationale.

Un projet d’usine tombé à l’eau

Capp Plast, est aussi présente en Turquie, en Allemagne, en Hollande et en Belgique. Pour fournir l’ensemble de ses clients internationaux, la société se sert de moules pesant jusqu’à 90 tonnes et d’une quinzaine de presses à injecter, pesant jusqu’à 400 tonnes. « En 2016, les dirigeants italiens ont émis le souhait de construire une usine à Château-Thierry. Les démarches ont été entreprises, mais le projet est tombé à l’eau. Trop d’administratif et les banques étaient frileuses », conclut Robert Battistutta, qui poursuit son rôle de relais avec l’Italie, avec passion.