Cap vitalité met l'eau dans tous ses états
Niché aux confins de la réserve naturelle du Romelaëre, en bordure de la forêt de Clairmarais et du marais audomarois, Cap vitalité vit sa deuxième extension en seize ans d'existence.
Le centre de bien-être, qui combine à la fois soins esthétiques classiques, soins du corps et un équipement thalasso composé de balnéo, hammam, sauna, douche à jet, compte désormais un nouvel espace privatif de 100 m² qui permet d’accueillir vingt personnes. Une gageure dans un secteur économique où, selon la CNEP (Confédération nationale de l’esthétique), plus de mille établissements déposent leur bilan par an depuis 2015. L’étude du CNEP table néanmoins sur une sortie de crise progressive avec une croissance moyenne légèrement inférieure à 1,5% par an, en raison des tendances socio-démographiques susceptibles de porter la demande, comme le vieillissement de la population, l’intérêt croissant des jeunes pour l’hygiène beauté et la hausse de la clientèle masculine. Chez Cap vitalité notamment, la clientèle masculine augmente sensiblement chaque année pour représenter aujourd’hui 15% du chiffre d’affaires qui avoisine les 300 000 €. «Les hommes viennent seuls ou avec leur conjointe», précise Françoise Lecomte, fondatrice et gérante de Cap vitalité. Elle aura dû patienter plus de deux ans pour finaliser l’extension de 100 m² en raison de la liquidation judiciaire de son fournisseur, de la difficulté à joindre le fabricant et des différentes autorisations à valider. «Je suis soulagée de pouvoir enfin exploiter ce lieu, confie la gérante, et ravie que les clients soient enchantés dès leur première visite.»
Intertitre
Une «thalasso» à taille humaine
Dans un espace lumineux, plusieurs équipements sont mis à leur disposition : sauna, hammam, spa, douche à effet de pluie et spa de nage. Ce dernier n’est autre qu’un spa de grande taille dans lequel est réalisé un courant d’eau suffisamment fort pour permettre de nager à contre-courant. En couple, en famille, entre amis ou entre collègues, cet espace permet un lâcher-prise complet pendant quelques heures, avec de petits agréments possibles à la carte. Dans cette «thalasso» à taille humaine de 350 m², tous les soins s’organisent à la carte, en demi-journée, en journée ou en cure. Françoise Lecomte fut précurseur dans ce domaine en 2001, en apportant le concept «thalasso» dans l’Audomarois. Adepte du soin énergétique chinois basé sur les biorythmes, elle adapte l’ensemble de ses soins à ce concept physiologique. Les crèmes que l’on trouve chez Cap vitalité sont sans conservateurs et conjuguent colorants et principes actifs bio ; les soins personnalisés sont conditionnés en ampoule, à usage unique, et les innovations sont toujours au menu à l’image de la cryolipolyse, un procédé qui réduit les bourrelets par le froid. «J’ai toujours voulu considérer le corps dans sa globalité et donner du bien-être aux gens», sourit Françoise Lecomte, entourée de ses cinq esthéticiennes.