Cap sur l’Oriental au Maroc
La Région Grand Est vient d’achever une mission officielle dans la région de l’Oriental au Maroc. Objectif affiché : développer les courants d’affaires avec ce pays. Une convention cadre de coopération entre les deux régions vient d’être signée. Une porte d’entrée vers l’ensemble du territoire marocain et au-delà vers les marchés africains.
La région de l’Oriental au Maroc, une opportunité de marchés pour les entreprises de la région ? La question ne semble pas se poser pour Jean Rottner, le président de la Région Grand Est. Accompagné notamment de Lilla Merabet, vice-présidente en charge de la compétitivité, du numérique et de la filière d’excellence et de Pascale Gaillot, vice-présidente en charge de l’Agriculture, il vient de revenir d’une mission officielle (du 1er au 4 novembre) sur l’invitation d’Abdenbi Bioui, le président du Conseil régional de l’Oriental. «À travers cette visite, nous avons souhaité donner un nouvel élan aux relations nouées avec la région l’Oriental du Maroc par le passé pour accroître l’attractivité, le rayonnement et la compétitivité internationale de nos deux territoires», explique l’exécutif régional. Histoire de renforcer ce partenariat, une nouvelle convention cadre de coopération a été signée entre les deux régions.
Courants d’affaires
Elle devrait permettre : d’établir et de développer de nouvelles collaborations impliquant les populations et les acteurs de développement des deux territoires, mettre en place une approche pragmatique de coopération visant à la participation des deux parties au développement inclusif, durable et mutuellement bénéfique tout en respectant les cultures respectives ou encore d’adopter des pratiques respectueuses de l’environnement et d’utiliser d’une manière raisonnée les ressources de leurs territoires. «L’objectif est de développer les courants d’affaires. Des retombées sont attendues en matière de visibilité et d’attractivité pour le Grand Est, en particulier grâce au potentiel de développement des marchés et de la notoriété que l’Oriental peut apporter aux entreprises régionales comme porte d’entrée pour l’ensemble du territoire marocain et, par extension, aux marchés africains.»