Dans l’histoire antique, 2 000 ans avant Jésus-Christ, on retrouve des traces de la pratique du hockey sur gazon dans la vallée du Nil, en Chine, au Moyen-Orient et en Amérique latine. Plus près de nos civilisations, il fallut attendre 1851 pour la fondation du premier club en Angleterre. Quant au club de Calais, c’est en 2013 qu’il a réceptionné son terrain rose et bleu nouvelle génération, l’un des plus beaux terrains de France selon ses dirigeants, niché au cœur de la citadelle Vauban, site historique. “Après les JO de Londres de 2012, nous nous sommes engagés à organiser des manifestations de haut niveau pour générer des retombées pour la ville”, explique Vincent Bia, vice-président du sporting hockey club de Calais et codirecteur du tournoi. Pari tenu : du 6 au 12 juillet, Calais a accueilli huit nations, l’Autriche, la Turquie, l’Italie, la France, le pays de Galles, la Pologne, la République tchèque et la Suisse, soit 150 joueurs de moins de 18 ans, qui se sont affrontés pour le meilleur. Des centaines de personnes se sont succédés dans les tribunes durant toute la semaine. “Déjà les retombées économiques sont effectives, annonce Vincent Bia, chiffres à l’appui : 2 000 nuitées, 6 000 repas. Nous avons fait un tournoi ‘écolo’, car nous avons fait en sorte de loger tout le monde à proximité de la citadelle pour que tout se passe à pied. L’impact est également énorme pour l’image du hockey à Calais.” Il ne reste plus qu’à transformer l’essai pour les années à venir.
Des centaines de personnes sont venues supporter les joueurs durant toute la semaine.
Sophie LEMAIRE