«Seul le marché décidera de l’avenir !»

Un cas d’école ! Ce jeune ingénieur en électricité industrielle est dépendant des incertitudes conjoncturelles qui empêchent d’espérer en 2014 une carrière rectiligne. JG ingénierie rencontre pourtant son marché dans un métier fortement impacté par le développement durable.

Jérémy Ghienne veut aussi s’impliquer durablement en Douaisis en devenant expert près les tribunaux. IMAGINER •CRÉER •REPRENDRE SE FRANCHISER •DÉVELOPPER saloncreer.com partenaires officiels médias officiels
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Voilà dix ans qu’il œuvre dans l’ingénierie électrique industrielle, qu’il a fait tous les postes, du chantier au projet, dans une PME de Belgique dont il est salarié depuis 2008. Alors qu’il a créé en janvier 2014 son bureau d’études là où il veut dorénavant travailler, en France ! Début 2013, il réfléchit à cette création, sachant qu’en ingénierie, le marché est vite national, ce qui le séduit. «Je voulais devenir indépendant et exploiter mon vécu polyvalent à partir d’une solide formation acquise en Belgique, dit-il. Mais je ne pouvais légalement le faire qu’en France.»

Le marché existe… «Dans l’électricité industrielle, poursuit-il, on a différentes branches mais pas autant d’acteurs sauf les ‘gros’. Il y a un marché pour les indépendants avec la compétence. Dans les automatismes, dans les installations industrielles et leurs modifications. Les gros sont plus chers et moins réactifs, c’est bon pour nous, les indépendants.» D’autant qu’il s’appuie sur des réseaux, Optim réseau business club et groupe BNI business club à Lille.

Aujourd’hui, via son épouse qui manage le commercial par téléphone, il commence à avoir des rendez-vous : des entreprises importantes ou de la TPE, des enseignes de la construction et des architectes, en neuf et en rénovation, mais refusant le particulier ou la collectivité. «Trouver et dynamiser le marché c’est long, regrette-t-il. Géographiquement, à Hornaing on est très bien situé, mais en ingénierie on touche le national, j’ai déjà un marché à Paris, un autre à Mons en Belgique, des plans électriques ça peut se faire chez soi.»

Attendre que le marché se dessine… Faut-il verser dans l’activité chantiers en conservant le bureau d’études ? «Pas évident, sourit-il. Il faudrait un marché conséquent et s’organiser avec des sous-traitants, mais prévoir les impayés et leurs conséquences… Il y a la construction et l’industriel. Quand une scierie se transforme en papeterie, l’installation électrique n’a rien à voir. Et nous sommes tenus par le développement durable, les normes, les audits énergétiques et notre rôle de conseil et d’accompagnement. Il faut aussi s’y connaître en avantages fiscaux… Pour des call centers par exemple, proposer des techniques très innovantes est primordial, avec la domotique et les analyseurs de réseaux aussi par exemple. Mais il y a de la demande…» Si la filière panneaux solaires stagne, la LED et la gestion automatisée des installations gagnent du terrain. «Ici il y a de bons acteurs, explique-t-il. Le 100% chinois, c’est fini !»

Bref, l’avenir et la croissance restent incertains. «Il est urgent d’attendre que le marché se dessine durablement», conclut-il sagement.