«Les deux enseignes se complètent à merveille !»
Chef connu et reconnu, Olivier Prévost exerce ses talents à L’Auberge du Donjon, à Olhain, depuis une décennie. Il a repris récemment L’Auxana à Bruay-la-Buissière, l’objectif étant de diversifier son offre et de toucher un public plus urbain.
Avec son cadre exceptionnel, L’Auberge du Donjon à Olhain fait quasi-figure d’institution. «Il s’agit d’un établissement historique Nous sommes sollicités pour des événements familiaux, des séminaires, des repas entre amis. Nous avons des habitués qui viennent chez nous depuis 30 ans. Nous travaillons essentiellement le week-end. Nos clients viennent moins la semaine du fait de notre éloignement des cœurs urbains que représentent Béthune et Bruay-la-Buissière. Nous avons souhaité ouvrir une seconde enseigne, plus citadine, afin d’être plus proche de nos habitués mais aussi d’accroître notre notoriété ailleurs. On souhaite toujours d’autres publics et faire connaître notre cuisine», confie Olivier Prévost, qui est notamment passé au cours de sa carrière à L’Hermitage Gantois (Lille) et au Hameau de la Becque (Avelin). Dans son esprit, L’Auberge du Donjon et L’Auxana se complètent à merveille.
Une position idéale
Le chef est un amoureux de son métier, un passionné adepte des produits frais et sa carte varie régulièrement. Olivier Prévost met d’ailleurs un point d’honneur à travailler des produits de saison. Il a décidé de reprendre une enseigne sur Labuissière, qu’il a baptisée L’Auxana. Elle se situe, ironie du sort, pas très loin d’un donjon et près d’une église classée Monument historique. «Ce n’est pas volontaire, sourit Olivier Prévost, mais ce restaurant jouit d’une position intéressante. Il se trouve dans un cadre remarquable, avec ces vieilles pierres aux alentours. On se situe à deux pas de la Porte-Nord, mais aussi à quelques minutes de Béthune. L’endroit se veut stratégique car il existe ici un gros potentiel de développement. On propose une cuisine familiale, des plats traditionnels travaillés à partir de produits du terroir. Je voulais retirer cette mentalité de gastronomique», explique le chef. Une équipe de quatre personnes est chargée de faire fonctionner l’établissement. L’Auxana est dotée d’une capacité de 120 couverts, ainsi que d’une terrasse de 24 places. «On attire plusieurs types de personnes : des gens qui ne veulent pas aller dans les chaînes, ceux qui veulent tester une bonne table ou qui apprécient les plats traditionnels. De la clientèle d’affaires aux retraités, on touche réellement un public diversifié», constate Olivier Prévost.