C’est sa «réseau» d’être...
Qui se ressemble, s’assemble ! La maxime est bien connue et dans l’univers entrepreneurial, c’est quasiment gravé dans le marbre. L’écosystème local des clubs et réseaux d’entreprises en est le parfait exemple.
Si l’ouverture est souvent mise en avant par les différents pilotes de ces structures, force est de constater qu’à l’intérieur de ces groupuscules entrepreneuriaux, si les membres viennent d’horizons différents, tous possèdent, plus ou moins, les mêmes inspirations, les mêmes codes, des problématiques similaires et une volonté de développement affirmée. De là à parler de stéréotypes, voire même de clones ambulants, il n’y a qu’un pas. La nature humaine est ainsi faite, celui qui n’entre pas dans les codes dérange. Pas étonnant d’entendre plusieurs entrepreneurs, nouvellement arrivés dans l’écosystème local, avoir participé à certaines réunions et ne pas s’être sentis à leur place. Les communautarismes et les individualités ont la vie dure quoi que l’on dise et la sphère entrepreneuriale n’échappe pas à la règle. Les périodes délicates vécues pendant la crise sanitaire a naturellement fait jouer à fond la carte du collectif, de la solidarité, du soutien mais à y regarder de plus près, tout cela semble n’avoir été que façade. Chasser le naturel, il revient au galop ! En reconquête d’adhérents et pour certains de légitimité, les clubs et réseaux semblent se chercher une nouvelle voie pour répondre, au mieux, aux aspirations des entrepreneurs d’aujourd’hui. Avec la situation actuelle où la guerre en Ukraine, l’inflation galopante, la crise énergétique qui se profile sans parler des difficultés de recrutement et autres réjouissances conjoncturelles, l’entrepreneur est face à un mur ! Le passage par la case réseaux est présentée comme indispensable, salutaire, nécessaire pour tenter de tordre le cou à cette crise sans fin. Reste juste à être bien entouré et tenter de trouver chaussure à son pied dans cette nébuleuse. Pas facile... mais par élimination, c’est possible !