Bruno Bonnel, secrétaire général pour l’Investissement en visite à Boulogne-sur-Mer
Bruno Bonnel, secrétaire général pour l’Investissement, en charge de France 2030, s’est rendu au pôle de compétitivité Aquimer à Boulogne-sur-Mer ce 6 juillet, pour échanger sur le projet FiPaDe mais aussi sur France 2030. Retour sur cette matinée d’échange…
Visite protocolaire ce mercredi 6 juillet matin au siège du pôle de compétitivité Aquimer, à Boulogne-sur-Mer. Bruno Bonnel, secrétaire général pour l’Investissement en charge de France 2030, est venu à la rencontre des acteurs locaux de la filière halieutique qui lui ont présenté le projet FiPaDe, porté par le Campus des métiers et des qualifications.
Réduire son empreinte carbone
Ce diagnostic fournit aux acteurs de la filière des produits aquatiques un ensemble de préconisations. La filière est pleinement impactée par les évolutions des régimes alimentaires et des modes de consommation. Dans ce contexte de changement climatique et de réduction nécessaire de l'empreinte écologique et carbone, elle doit donc évoluer vers une production aquacole intégrant des pratiques encore plus respectueuses de l'environnement.
Parmi les solutions envisagées, l’intégration de l'écoconception au sein des filières halieutique et alimentaire dégage pour tous de la valeur ajoutée économique, sociale et environnementale. C'est une optimisation des pertes, une limitation du gaspillage à chaque étape de la chaîne alimentaire valorisation de produits aquatiques, et une meilleure prise en compte de l'évolution des pratiques alimentaires. Ces évolutions doivent être accompagnées par la formation avec une attention particulière à apporter à la créativité des métiers.
France 2030
Bruno Bonnel est venu également écouter les doléances de la filière et expliquer l’action France 2030. Alors que ce plan, décidé en 2021, vise à transformer de manière durable les secteurs clés de l’économie par l’innovation et la technologie, l’Etat offre une enveloppe de 54 milliards d’euros. De quoi répondre à deux axes majeurs : la décarbonisation et la valorisation de l’économie. Grâce à des aides directes aux entreprises afin qu’elles se développent, France 2030 a pour ambition qu’elles deviennent une référence d’excellence dans leur domaine.
Parmi les sujets évoqués aux cours des échanges, l’environnement, l’économie circulaire, la pénurie de main-d’œuvre, mais également les démarches administratives. Exemple évoqué par la filière, les instructions de dossiers pour les autorisations d’exploitation conchicoles. Si en Belgique, il faut compter trois mois pour traiter les demandes, ce sont des années en France. L’exemple d’une société a ainsi été évoqué : elle attend toujours ses autorisations d’exploitation alors que tous les tests en laboratoire pour l’élevage d’huîtres sur la Côte d’Opale se sont révélés positifs et encourageants...
Des échanges qui gardaient en ligne de mire l’avenir : les 70 000 emplois directs de la filière mais aussi, et surtout, la préservation des océans pour les générations à venir. «Je suis un entraîneur, l’équipe est la filière. Il y a bon nombre de dossiers en étude actuellement, dont certains en bonne voie. Je n’ai pas le pouvoir de changer les règles mais celui de faire remonter les messages», a réagi Bruno Bonnel.
Pour Aletheia Press, Olivier Prud’homme