Boulogne, base avancée pour le poisson norvégien :après le saumon, la truite des fjords ?

Norge, le centre de promotion des produits de la mer de Norvège, a choisi Boulogne-sur-Mer, déjà tête de pont en France pour le saumon norvégien, pour partir à la conquête du marché français avec une autre espèce : la truite des fjords. Au moins autant que le poisson blanc traditionnellement débarqué par les flottilles locales, le poisson rose est une ressource qui fait vivre bon nombre d’entreprises de mareyage et de transformation du premier port de pêche de France.

La truite des fjords est un poisson de 3 à 5 kg qui se prête à toutes les découpes : filet avec ou sans peau, pavé, baron…
La truite des fjords est un poisson de 3 à 5 kg qui se prête à toutes les découpes : filet avec ou sans peau, pavé, baron…

 

La truite des fjords est un poisson de 3 à 5 kg qui se prête à toutes les découpes : filet avec ou sans peau, pavé, baron…

La truite des fjords est un poisson de 3 à 5 kg qui se prête à toutes les découpes : filet avec ou sans peau, pavé, baron…

La truite des fjords, encore appelée truite arc-en-ciel ou steelhead au Canada, est un produit de qualité certifiée, assure Espen Kaebik- Pettersen, en charge de la promotion de l’espèce chez Norge. Elle est nourrie avec une alimentation 100% naturelle, elle présente un impact environnemental nul, et est appréciée pour sa couleur rouge, sa chair ferme et sa texture fondante en bouche.” Le poisson, qui naît et vit sa première année en eau douce, poursuit sa croissance durant 16 ou 18 mois en mer, au coeur des fjords. En fin de cycle, la densité des poissons dans les grands enclos flottants dans lesquels ils évoluent avant leur abattage et leur mise sur le marché ne dépasse en aucun cas 2,5% du volume total d’eau.

Un produit rare. Même s’ils élèvent cette espèce depuis des décennies, les éleveurs de truite des fjords ne sont pas très nombreux, tout au long des 21 000 km de côtes norvégiennes. Jusqu’à présent, les marchés russe et japonais absorbaient la quasi-totalité de la production exportée par la Norvège, pionnière en matière d’aquaculture. La France, pourtant plus gros marché au monde pour les produits de la mer norvégiens (680 M€, dont 80% en saumon), n’en écoulait jusqu’à présent qu’un tonnage ridicule (500 tonnes). Elle devrait donc voir sa consommation de truite exploser dans les prochaines années.

Prête à toutes les découpes, à toutes les cuissons. PDG de Hallvard-Leroÿ France qui possède son siège au port de Boulogne et une unité de transformation à Arras, Henri Lapeyrère représente le groupe multinational Leroÿ, éleveur qui produit 22 000 des 50 000 tonnes de truite norvégienne. Il est bien sûr plus que prêt à faire face à la progression de la dem