Bilan en rose pour la Galerie du Regard
Pari réussi pour Caroline Fleury qui a ouvert son magasin d’optique à Coye-la-Forêt en avril 2012 après une longue collaboration dans différentes enseignes du nord de l’Oise. Deux embauches et quelques aménagements plus tard, elle fourmille de projets dont celui de créer ses propres lunettes.
Cette jeune opticienne a franchi sans encombre et même avec une certaine maestria le cap tant redouté des trois ans. Le bilan est sans nuance : du rose ! Et même de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel à l’image des lunettes du créateur Italia Independent, partenaire de la soirée qu’elle a organisée le 18 juin dernier pour célébrer cet anniversaire. Ses locaux de 160 m2 ont revêtu pour l’occasion des allures de show-room. « Je travaille avec cette nouvelle marque depuis le début de l’année, c’est très, très coloré, un peu décalé. Avec ces modèles, nos invités se sont prêtés au jeu du photo call. » Plus de 130 happy few avaient répondu présent à son invitation dont le maire de Coyela-Forêt et Jean-Claude Saint-Aubin, président de l’association Oise Sud Initiative qui l’avait aidée à s’installer en avril 2012 via un prêt d’honneur.
Des projets confortés
Entreprenante, pleine d’idées, Caroline Fleury, membre du CJD Sud Oise, n’a pas chômé durant ces trois ans. Elle a concrétisé ses projets d’embauche avec l’arrivée en septembre 2012 d’Ilona, opticienne optométriste diplômée, puis d’Ophélie, en contrat d’apprentissage pour trois ans. Elle a aussi amélioré l’équipement de sa salle d’examen de vue avec l’acquisition d’un fauteuil de réfraction permettant de pratiquer l’examen de la vue comme chez un ophtalmologue. « Mais attention, on ne fait pas de médical, on ne touche pas à l’oeil ! », précise la jeune femme qui travaille en étroite collaboration avec les praticiens du secteur. Enfin, la créatrice de la Galerie du Regard a continué à proposer une foule de petits services pour faciliter le quotidien des habitants : photos d’identité, développement de photos numériques, relais colis (UPS et Kiala). Des prestations au top saluées par un prix d’excellence attribué dans le cadre de la charte Préférence commerce par la chambre de commerce pour l’année 2014-2015. Renouer avec l’artisanat Caroline Fleury bichonne ses clients, prend le temps de les écouter et s’ef- force d’être au plus près de leurs attentes, un lien qu’elle a appris à tisser du temps où elle officiait en milieu rural. « J’ai reçu plein de cadeaux, des bouquets de fleurs, ça m’a surprise et très touchée à la fois ». Elle revendique des tarifs moins chers que les enseignes et veut continuer à se démarquer des opticiens qui font du “made in china”. « On a peut-être oublié que nous faisons un métier artisanal, or, la lunetterie fait partie des excellences françaises. » Une excellence française dont Caroline veut devenir un des maillons forts en suivant une formation diplômante à Morez, berceau jurassien de la lunetterie. « À la fin de mes stages, je pourrai créer des montures uniques et sur mesure à partir de votre visage », explique-t-elle avec enthousiasme. Une recherche constante d’authenticité qui trouvera enfin tout son sens.