Bientôt des Smart Citiesdans l’Eurométropole ?
Décideurs et acteurs économiques des deux côtés de la frontière franco-belge travaillent à l’émergence dans la zone transfrontalière d’espaces urbains où le “citoyen 3.0” aura quotidiennement accès, où qu’il se trouve, à de multiples services et pourra interagir par le biais des technologies numériques.
ALondres depuis quelques semaines, le citoyen qui, à quelque endroit de la ville, constate un dommage fait à l’environnement a la possibilité de le signaler aux pouvoirs publics au moyen d’une application smartphone, avec à l’appui une photo prise du dégât. Ce dernier est alors traité et un retour est fait au citoyen. Un exemple d’action de la “ville intelligente” où le citoyen devient acteur et participant à la gestion urbaine. C’est ce type de citadin que Bruno Schröder appelle “citoyen 3.0”. “C’est un citoyen connecté en permanence, qui peut interagir avec les services publics, par exemple au moyen des technologies digitales, et dont la conscience citoyenne ira croissante”, explique cet expert en charge des technologies chez Microsoft en Belgique et au Luxembourg.
Des villes intelligentes habitées par des “citoyens 3.0”… C’est en partie ce que recouvre le concept de “Smart Cities”. Des “villes intelligentes” où l’ubiquité intègre les quotidiens et où des liens sont créés entre l’espace urbain et les usagers “pour que la ville soit au service du citoyen”. Le concept n’est pas tout à fait nouveau. Et des villes telles que Londres, où les usages des technologies numériques à des fins de services et de gestion urbaine participative, se multiplient. L’Eurométropole, territoire transfrontalier francobelge de 3 550 km2 et d’un peu plus 2 millions d’habitants, se voit devenir dans les années à venir un espace de “villes intelligentes”. Des villes dotées d’infrastructures urbaines communicantes via des technologies telles que les QR Codes, le NFC, etc. “Nous voulons être aux avant-postes de ce mouvement”, ont affirmé Rudy Demotte, pré