Bien-être: Karine Jaeger prône le lâcher-prise
De son expérience dans le milieu hospitalier, Karine Jaeger a développé une empathie naturelle, créant voilà plusieurs années un espace standing de soins du corps, Le Poudrier Institut. Elle donne aujourd’hui un nouvel élan à sa démarche, en lançant KJ. Ses initiales, comme le symbole d’une philosophie de vie : donner les clés du bien-être à ses contemporains. Pour la Saint-Valentin et au-delà.
À Méréville, commune paisible d’un peu plus de 1 300 âmes, en territoire de Moselle et Madon, une maison attire l’œil, au 36 Grande Rue. Plus tout à fait la ville, plus sûrement des airs de campagne. Bienvenue au Poudrier Institut, devenant en ces premières semaines de 2020, KJ. Deux lettres sonnantes et guillerettes, comme les initiales de Karine Jaeger. Le personnage ne semble jamais de départir d’un sourire bienveillant. Les mots sont empreints de douceur. Sitôt la porte refermée, le visiteur est enveloppé d’une sensation d’apaisement. C’est justement le maître-mot de l’endroit : le lâcher- prise. Ambiance intimiste, authenticité, décoration intérieure toute en boiseries chaleureuses. Dans cette atmosphère enveloppante, Karine Jaeger dispense une gamme de soins du corps. Son histoire est celle d’une prise de conscience : «Je suis issue du médical. J’ai travaillé durant 20 ans auprès de patients à l’hôpital. Devant la détresse des gens, j’ai voulu leur apporter du bien-être, être un peu leur rayon de soleil. Après de nombreuses recherches, je me suis tournée assez naturellement vers l’esthétique.» Karine Jaeger a créé Le Poudrier Institut, il y quatorze ans. Pour synthétiser sa philosophie, il suffit de lire deux phrases sautant aux yeux dans l’entrée : «Prendre le temps de prendre le temps», «Entrez, détendez-vous et souriez». Son leitmotiv, elle l’explique : «L’esthétique, c’est la culture du beau, du lâcher-prise, de l’estime de soi. Au fil des années, ma façon de travailler a changé. Pour parfaire ma quête de calme et la partager, j’ai déménagé de Nancy à Méréville.»
Cadres, dirigeants, clientèle d’affaires
Pour accentuer cet impact intimiste, elle a donc choisi une nouvelle appellation à son affaire : KJ. Ses soins sont tout imprégnés d’un art de vivre bio, éco-responsable, naturel et végan. «Les personnes venant me voir sont ici comme mes invités, elles sont un peu chez elles.» Un lieu privatif en sorte, un soin durant de 1 h 30 à 2 heures. Seulement sur rendez-vous. «KJ est en fait un concept global, reposant sur la prise en charge de A à Z, par un accueil personnalisé autour d’une tisane bio, la prise en compte de qui est qui, la rédaction d’une ordonnance de soins, avant le travail sur la personne.» Un point lui tient à cœur : «Pour permettre l’accessibilité au public handicapé, l’institut a été mis aux normes. Je peux recevoir des personnes en fauteuil et leur procurer un réel bien-être. J’interviens dans les Maisons d’accueil spécialisées, les maisons de retraite, dans les hôpitaux et cliniques.» Les soins dispensés par Karine Jaeger, par leur spécificité et leur qualité haut de gamme, intéressent particulièrement les CSP +, cadres, dirigeants, clientèle d’affaires et touristique. Ces semaines à venir, elle va prendre son bâton de pèlerin pour susciter l’intérêt des hôtels, restaurants et autres lieux standing, comme la Maison Carrée, située non loin de son institut, pour étendre son réseau et ses relais.
De l’esthétique pour les enfants
C’est l’un des axes novateurs développés par Karine Jaeger : les soins esthétiques pour les enfants et adolescents. «Je suis la seule dans le département à proposer des ateliers ludiques, à partir de 6 ans», dit-elle.