Bien-être :Élodie Blanc par-delà l’apparence
À la tête de l’institut Biloba, Élodie Blanc revitalise les cheveux dans une approche naturelle et sensorielle. Itinéraire d’une professionnelle à la trajectoire hors des sentiers battus.
En pénétrant au 23 de la rue de Beauvau, dans ce quartier résidentiel nancéien, le visiteur est accueilli par le sourire avenant et vitalisant d’Élodie Blanc. La maisonnée est clarteuse, la décoration volontairement dépouillée. Des murs blancs immaculés, des fauteuils appelant à la relaxation et un parfum d’encens captent d’emblée. Et placé avec discrétion, un espace coiffure avec ses ustensiles, son miroir… presque comme dans les autres salons. Presque… Élodie Blanc est coiffeuse énergéticienne. Dans ce décorum respirant la sérénité, idéal pour se placer dans une bulle hors du temps et se déconnecter du stress ambiant, Élodie Blanc a développé un concept à nul autre pareil. Laissons la Vosgienne de naissance évoquer le début de sa passion : «Depuis enfant, je suis attirée par les cheveux. Durant longtemps, ce fut pour le côté esthétique…» De cette marotte, elle va en faire son métier initié des bancs d’une école privée à brevet professionnel de Strasbourg. Sitôt la fin de son cursus, un premier tournant, comme elle l’indique : «Je n’avais pas le souhait d’être salariée, alors j’ai ouvert mon salon à Golbey.» Elle sera à la tête de sa propre affaire durant quinze ans. Le déménagement qui suivra va bouleverser son existence. Elle s’installe à Paris avec un nouveau challenge : «Au fl des années, j’aipris réellement conscience que le travail du cheveu n’était pas seulement lié à l’apparence mais qu’il touchait directement à la psychologie de la personne et qu’il témoignait en fait de vécu émotionnel.»
Shiatsu crânien et coupe énergisante
Élodie Blanc décroche un poste dans un institut capillaire francilien et se persuade chaque jour un peu plus cette relation entre paraître et être, entre mieux-être et beauté. Durant six ans, elle parfait sa maîtrise de la reconstruction capillaire, aux côtés de personnes en chimiothérapie ou d’autres cherchant à pallier un manque de cheveux. Élodie Blanc note : «Pour beaucoup, il s’agissait de retrouver une estime de soi, d’améliorer une image personnelle.» En parallèle, elle obtient un diplôme de coupe énergétique à l’issue d’une formation passée chez le réputé Rémi Portrait, pionnier hexagonal de cette méthode de revitalisation naturelle directement inspirée de la médecine chinoise. De retour dans les Vosges, Élodie Blanc est bien décidée à lancer son propre institut. Il s’établira finalement à Nancy et se nommera Biloba. Pas un hasard. Le ginkgo biloba est le plus ancien arbre du monde, utilisé en pharmacopée et omniprésent dans la tradition bouddhiste. Depuis, Élodie Blanc cocoone un public multi générationnel, féminin et masculin. On y trouve notamment des cadres, des professions libérales et autres chefs d’entreprise. Sa clientèle vient uniquement sur rendez-vous quérir un mieux être. Une pratique professionnelle éprouvée qui prend tout son sens dans notre matrice sociétale dictée à la performance. La palette de prestations bienfaisantes est variée : diagnostic initial du cuir chevelu à la caméra électronique, stimulation des points d’énergie et shampoing aux huiles essentielles via un shiatsu crânien, coupe énergisante au travers de sensations dynamisantes puis apaisantes, lecture de coupe – véritable miroir de chaque personnalité -, cosmétologie climatique, soins individualisés. Élodie Blanc remarque : «Peu de mes contemporains ont conscience des potentialités de leurs cheveux qui imprègnent leur histoire. La coiffure énergisante peut libérer des tensions et des blocages enfouis. C’est au final valoriser la personne humaine et lui donner plus de force. Je prends un grand plaisir dans cette écoute au quotidien.» Pas de doute, chez Biloba, vous êtes entre de bonnes mains.