Baisse de l’intérim, hausse du chômage…
Retour à la hausse pour le chômage en Lorraine comme un peu partout dans l’Hexagone. Après une légère accalmie en mai, la région affiche pour le mois de juin une hausse de 0,8 %. Le tout dans un climat où le recours à l’intérim est de plus en plus à la baisse.
10,9 %. C’est le taux de chômage aujourd’hui en Lorraine. Pas franchement de bonnes nouvelles du côté du front de l’emploi. Les derniers chiffres fournis par la Dirrecte Lorraine confirment une tendance durable. «Fin juin 2013, en Lorraine, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A inscrits à Pôle s’établit à 126 260. Ce nombre est en augmentation de 0,8 % par rapport au mois précédent», peut-on lire dans l’enquête mensuelle sur la situation du marché du travail en Lorraine. Sur un an, cette hausse affiche les 12,9 %. Tous les départements lorrains sont touchés : Meurthe- et-Moselle (+ 0,6 %). Meuse (+ 0,7 %). Moselle (+ 1,1 %) et Vosges (+ 0,6 %). Principales victimes de cette nouvelle hausse : les demandeurs d’emploi de longue durée. «Le chômage de longue durée est en hausse fin juin de + 2 % après une hausse de + 2,4 % au mois de mai». L’évolution annuelle des chômeurs de longue durée affiche les 20,2 %. Seule note positive enregistrée, la hausse du chômage des jeunes apparaît être contenue. «La hausse mensuelle de la demande d’emploi des jeunes de catégorie A est de + 0,1 % au mois de juin. L’évolution profite aux jeunes hommes (- 0,3 %) et non aux jeunes femmes (+ 0,6 %)». Signes des premiers résultats fournis par les emplois d’avenir. Au niveau national, 40 000 de ces contrats subventionnés réservés aux 16-25 ans ont été signés. L’objectif des 100 000 est fixé par le gouvernement d’ici la fin de l’année. À côté de ce dispositif pour tenter d’enrayer cette spirale infernale, le chef de l’État a annoncé fin juillet la mise en place de 100 000 formations dites prioritaires pour les demandeurs d’emploi. Objectif : leur permettre d’accéder à des postes non pourvus (les fameux métiers sous tension mis en avant, notamment dans la dernière enquête sur les besoins de main d’oeuvre de Pôle Emploi). 30 000 postes devraient ainsi être comblés à la fin de l’année.