Formation

Avec sa Journée des projets, UniLaSalle Amiens démontre tout son savoir-faire

Après deux ans chahutés par la crise Covid, UniLaSalle Amiens (ex-Esiee) renouait avec sa Journée des projets. L’occasion pour les élèves ingénieurs de 3e année, en cursus initial et en alternance, de présenter à tous leur savoir-faire.

Des étudiants présentent leur projet à Jérôme Fortin. ©Aletheia Press/ DLP
Des étudiants présentent leur projet à Jérôme Fortin. ©Aletheia Press/ DLP

« Ce type d’événement permet de montrer le savoir-faire généraliste de nos élèves, tant en mécanique, qu’en électronique ou en objets connectés. C’est un véritable plus alors que nous sommes dans un monde en constante évolution et que l’on ne connaît pas encore les métiers de demain », souligne Jérôme Fortin, directeur d’UniLaSalle Amiens en arpentant les allées du CDI où sont installés les projets des élèves ingénieurs de 3e année. Chaque groupe a pu proposer un sujet, être orienté par un tuteur ou s’emparer d’une problématique soulevée par un partenaire de l’école.

« Cette Journée existe depuis longtemps, mais cette année elle est un peu particulière puisque tout le monde peut se retrouver. L’édition 2021 s’était faite en visio. Là ils ont l’occasion de montrer ce qu’ils savent faire et d’échanger avec des étudiants avec lesquels ils ne sont pas forcément en contact », détaille Adrien Bracq, enseignant chercheur, responsable Makerspace au sein d’UniLaSalle Amiens.

Montrer son savoir-faire

Au rez-de-chaussée, les réalisations des étudiants en alternance de la filière Réseaux informatiques et Objets Connectés, attendent le passage du jury composé de professeur d’UniLaSalle et de représentants d’Amiens Cluster

« Pour ces étudiants, le choix du sujet était libre, la seule contrainte était de produire un objet connecté », précise Adrien Bracq. Mattéo Lepagnol, et Quentin Mériaux, ont par exemple décidé de travailler sur une plante connectée. 

« Nous sommes partis du constat qu’il n’était pas forcément facile de connaître l’état de santé d’une plante, c’est pour cela que nous avons imaginé ce système avec des capteurs permettant de mesurer la température, l’humidité et l’ensoleillement », explique Mattéo Lepagnol. Ces informations sont ensuite stockées sur une base de données pour suivre l’évolution des conditions de vie de la plante.

Mattéo Lepagnol et Quentin Mériaux. ©Aletheia Press/ DLP

« Nous utilisons pour la transmission de ces données la technologie LoRaWAN, précise Quentin Mériaux avant d’ajouter : En fonction des données collectées, des voyants s’allument en rouge, orange ou vert, ce qui permet d’alerter l’utilisateur sur l’état de santé de sa plante. Nous aimerions aller plus loin, en mettant en place un système d’irrigation qui se déclencherait automatiquement. »

À quelques tables de là, Franck Berlancourt, Wilfried Lapostolle et Benoît Fonataine, élèves de 1ère STI2D (Sciences et technologies de l'industrie et du développement durable) du lycée Jean-Racine à Montdidier présentent eux aussi leur projet. « Notre proviseur pratique le vol libre, nous avons donc eu l’idée de concevoir et de réaliser cette Power Bank qui permet de rassembler en un objet une batterie et de recevoir des informations sur son smartphone des informations autour du vent et de la température », résument-ils.

Accompagnés par UniLaSalle, les lycéens ont ici l’occasion de se confronter à des élèves ingénieurs et de préparer l’oral du bac. « Nous avons dû réduire notre présentation à une minute, ça nous force à être concis et à se concentrer sur l’essentiel », soufflent-ils.

Gérer un projet

Au premier étage sont installés les étudiants en cursus initial. Tous ont consacré de nombreuses heures à leurs réalisations, bien au-delà des 50 heures dédiées dans leur emploi du temps scolaire. 

« C’est la première fois que nous devons gérer entièrement et en toute autonomie un projet », confie Justine Bowens. Avec Paul Lafay, elle a modélisé un bras robotisé cinq axes et créé un logiciel de simulation. 

« Chaque mouvement du robot est enregistré par le logiciel, ce qui permet à n’importe qui d’utiliser le robot, aucune formation au préalable n’est nécessaire », détaille Paul Lafay. Le programme, imaginé avec leur tuteur Jules Topart, doit être repris par UniLaSalle Amiens dans une optique pédagogique.