Visite ministérielle aux Portes-du-Littoral : les attentes du plan France relance
Brigitte Bourguignon, ministre déléguée chargée de l’Autonomie, et Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des Comptes publics, étaient en visite au parc d’activités de la Porte-du-Littoral à Leulinghem. L’occasion pour eux de prendre acte des attentes des lauréates du plan France relance engagé par l’Etat.
C’est un jour spécial au parc d’activités de la Porte-du-Littoral : ce 11 février, Brigitte Bourguignon, ministre déléguée chargée de l’Autonomie, et Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des Comptes publics, rencontrent les dirigeants de deux entreprises, lauréates du plan France relance.
En effet, Industream Nord, spécialisée dans les opérations de maintenance, et Mecalibre, spécialisée dans la chaudronnerie et l'usinage, vont respectivement bénéficier d’une subvention de 200 000 euros et 150 000 euros de la part de l’Etat. «L’objectif, c’est d’aider ces entreprises à se moderniser, à être plus compétitives et à investir, soit avec une participation qui aide à financer, soit avec des participations qui motivent d’autres financements, bancaires ou venant de décision des actionnaires», indique Olivier Dussopt.
Industream, créateur d’emplois
La société Industream Nord emploie une vingtaine de personnes dans son atelier de Leulinghem. Spécialisée dans le secteur ferroviaire et portuaire, l’entreprise aux 14 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel a collaboré de nombreuses fois avec Alstom par exemple. Dernière actualité en date : un contrat de 300 millions d’euros signé avec Eurotunnel pour la rénovation complète des navettes Shuttle sur une période de cinq à sept ans.
Avec un carnet de commandes qui ne cesse de se remplir, la société cherche à recruter mais peine à trouver des profils. «Avec l’argent du plan France relance, nous allons pouvoir investir dans la formation de jeunes à nos métiers, espère Christophe Dumetz, responsable activité automatisme électrique. Cela va se traduire par de nouveaux marchés et accroître notre chiffre d’affaires, ce qui est aujourd’hui le nerf de la guerre.»
Mecalib investit pour son avenir
À quelques centaines de mètres de là, l’atelier neuf de Mecalib, accueille lui aussi la visite ministérielle. L’entreprise - 25 salariés - a également un carnet de commandes conséquent. Mais, comme sa voisine, MecaLib souffre d’une pénurie de main-d'oeuvre, notamment des chaudronniers et techniciens. "La pandémie a eu un effet négatif pour nous : nous avons constaté 8 400 heures d’absence. Et nous devons récupérer le retard et penser à honorer les commandes. Nous mettons un point d’honneur à former notre personnel. Le coup de pouce de l’Etat nous fait le plus grand bien.» Des actions ont été menées avec le lycée de Lumbres pour inclure des jeunes apprentis afin de combler la vingtaine de poste manquants. Deux d'entre eux sont d'ailleurs venus témoigner de leur parcours et leur attachement à leur travail.
«Lorsque nous aurons touché l’argent, nous envisageons de remplacer une de nos anciennes machines», annonce Marcel Daubies, le dirigeant. Un sacré coup de pouce pour la société qui vient tout juste d’investir sur des fonds propres.