Aux femmes, citoyens...

Ces métiers étaient en première ligne durant la crise sanitaire, sans eux sa gestion n’aurait pu être possible. Ce 8 mars, c’est la traditionnelle Journée mondiale des droits des femmes et un seul terme à la lecture de ces chiffres tirés du dernier baromètre gouvernemental : «Vers l’égalité réelle entre les femmes et les hommes» se doit de raisonner : Merci mesdames ! La crise sanitaire de la Covid-19 apparaît comme un révélateur sociétal. Leur montée au front pour faire face à la pandémie, leur implication et leur mobilisation ont tout simplement été cruciales. Un focus à l’instant T, une reconnaissance plus que légitime qui cache une forêt toujours aussi dense de préjugés et d’inégalités. Depuis plusieurs années, la part des femmes dans l’entrepreneuriat progresse mais toujours lentement ! Le chiffre de 40 % est souvent mis en avant aujourd’hui mais cela concerne surtout les entreprises individuelles. Le boom des créations d’entreprises enregistrées ces derniers temps devrait, statistiquement parlant, le faire de nouveau évoluer. Les freins demeurent toujours présents comme notamment les inégalités d’accès aux capitaux. Les idées reçues et les stéréotypes de genre apparaissent toujours bien ancrés. Exemple typique : à peine 10 % des entreprises innovantes ou de la tech sont créées par des femmes et aujourd’hui les lycéennes se détournent très tôt des filières du numérique. Une donne également présente chez les femmes diplômées de la tech. L’entrepreneuriat au féminin se cantonne toujours aux mêmes secteurs : le conseil, le service aux particuliers et le commerce. Les Semaines de sensibilisation des jeunes à l’entrepreneuriat au féminin (annoncées cette année jusqu’au 25 mars), lancées depuis 2013 par l’association 100 000 entrepreneurs, devront, de nouveau, convaincre, sensibiliser et donner confiance aux plus jeunes d’entre elles de franchir un jour le pas. La route est encore longue...