Aurélie s’investit jusqu’au bout des ongles

Secrétaire médicale de métier, la coquette Aurélie aime avoir les ongles soignés. Seulement voilà, personne pour faire ce dont elle avait vraiment envie. Elle décide alors de se lancer dans une formation en nail art et crée sa société : Nails Aurélie.

Aurélie connaît son métier sur le bout des ongles.
Aurélie connaît son métier sur le bout des ongles.

 

Aurélie connaît son métier sur le bout des ongles.

Aurélie connaît son métier sur le bout des ongles.

Ça doit marcher ! », tente de se convaincre Aurélie. En pleine mode du nail art, autrement dit l’art de décorer les ongles, elle décide de surfer sur la vague de cette pratique en vogue. Mais pas n’importe comment. « Je me suis formée à la So Nail’s Academy de Paris, réputée pour s’occuper des ongles de Sheryfa Luna ou des stars du Festival de Cannes », explique-t-elle. Sûrement une référence quand on voit fleurir sur Internet des propositions de stage en la matière et exigeant des frais d’inscription conséquents. « Les trois semaines de stage qui m’ont été nécessaires et qui ont été effectués lors de mes congés payés ont coûté, en ce qui me concerne, 150 euros », dévoile Aurélie. Certaines formations sont aussi effectuées par des formatrices non homologuées, d’où le danger de ne pas acquérir les connaissances adéquates et de faire courir des risques aux clients, sans parler de la concurrence déloyale avec prix à bas coût et absence de déclaration de chiffre d’affaires. « Il faut toujours demander l’attestation de responsabilité civile professionnelle et les diplômes », conseille fortement Aurélie qui ne fait que du domicile et qui est partenaire de Wind’s Mariage, un groupe d’amis prestataires. Aurélie s’occupe ainsi des ongles mais aussi des mains, par exemple « pour enlever les taches disgracieuses en faisant un gommage de la main jusqu’au niveau du bras avant la photo des alliances ». Et pas seulement de la future mariée mais également du promis : « Les hommes sont de plus en plus coquets », assure celle qui ne compte pas s’arrêter là. « Je compte passer mon CAP d’esthéticienne afin d’étendre mon activité à l’esthétique, l’épilation, le soin, et cela toujours à domicile avec un matériel adapté. » Sans oublier un autre projet moins professionnel mais plus humain qui lui tient à coeur. « Je ne veux pas seulement être la poupée Barbie mais devenir aussi une confidente », souhaite Aurélie, consciente que le travail à domicile est propice à cette relation privilégiée.