Au Père Fouettard va mousser à Saint-Nicolas
Annoncé à l’occasion du dernier Salon du Brasseur à Saint-Nicolas-de-Port en mai dernier, le projet de pub-restaurant et de micro-brasserie artisanale, Au Père Fouettard, dans la cité portoise prend plus que forme. Une réunion d’information, histoire de capter des investisseurs potentiels pour ce projet collaboratif version Économie sociale et solidaire, est annoncée le 17 janvier au Musée Français de la Brasserie. Ouverture souhaitée de ce nouvel établissement en janvier 2016.
600 000 euros nécessaires pour lancer l’affaire. Une entreprise du secteur de l’Économie sociale et solidaire. Une réponse en termes touristique, de restauration de proximité et d’attractivité urbaine. Le projet du pub-restaurant et de micro-brasserie artisanale, Au Père Fouettard à Saint-Nicolas-de-Port, a tout pour plaire. «Nous espérons pouvoir y réveillonner en décembre prochain», assurait Benoît Taveneaux, le président du Musée Français de la Brasserie en mai dernier à l’occasion de l’édition 2014 du Salon du Brasseur. À l’état de projet à l’époque, les choses semblent se concrétiser fortement. «Les statuts de la société sont en cours de finalisation. Cela sera une Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) appuyée sur une SAS. L’établissement sera placé dans un local industriel réaménagé situé à proximité immédiate du Musée de la Brasserie de Saint-Nicolas», peut-on lire dans l’argumentaire de cette nouvelle brasserie portoise.
Pôle d’animation
Quid de la mise en œuvre de la chose ? «Il répond à un fort besoin en restauration pour les habitants, les groupes, les touristes et les travailleurs. Il complète l’offre d’accueil touristique local et il participera au développement touristique lorrain en général.» Au Père Fouettard devrait se composer d’un pub-restaurant de cent couverts, d’une salle de cinquante places et d’une micro-brasserie de six hectolitres. «Elle sera un pôle d’animation essentiel de l’établissement. À côté du brassage de bières artisanales, elle proposera des formations aux brasseurs.» Le projet aujourd’hui peut donc réellement se lancer, reste à réunir les souscripteurs. «Il est prévu d’émettre 250 à 300 actions à mille euros. Chaque souscripteur (personne morale ou physique) peut acquérir une ou plusieurs actions. Les premiers souscripteurs constitueront le collège des membres fondateurs», assurent les porteurs du projet, histoire de faire le point en détails une réunion d’information est organisée le samedi 17 janvier à partir de 11 heures au caveau du Musée Français de la Brasserie de Saint-Nicolas-de-Port. L’aventure ne fait que commencer…