Assemblée générale du Crédit coopératif

En région, le Crédit coopératif affiche une bonne santé et surtout la capacité à répondre à la forte demande de ses clients acteurs de l’économie réelle. Alors que le compte "Agir" séduit de plus en plus, le groupe continue à encourager les projets régionaux de l’économie sociale.

L’assemblée générale a donné lieu à l’organisation d’une table ronde sur la gouvernance en mutation.
L’assemblée générale a donné lieu à l’organisation d’une table ronde sur la gouvernance en mutation.
ACT'Presse

L’assemblée générale a donné lieu à l’organisation d’une table ronde sur la gouvernance en mutation.

Du 14 avril au 21 mai se sont déroulées les assemblées générales régionales du Crédit coopératif. Les sociétaires du Nord-Pas-de-Calais ont été invités à se réunir à Lille pour se prononcer sur les comptes 2013, désigner leurs représentants et valider les orientations que souhaite prendre la banque à partir de 2014.
Dans un environnement économique tendu, le groupe Crédit coopératif a donc connu une activité commerciale de bonne tenue, ce qui lui a permis une progression de 1,1% du PNB (produit net bancaire) et d’afficher un bénéfice net part du groupe de l’ordre de 26,2 millions d’euros. Le bénéfice net comptes sociaux s’élève ainsi à 23,6 millions d’euros, le bénéfice distribuable atteint 27,4 millions d’euros avec le report à nouveau.
Les sociétaires ont décidé de répartir cet excédent de gestion de la manière suivante : 3,54 millions pour la réserve légale, 5 millions pour la réserve statutaire et 13,44 millions en retour aux sociétaires et clients associés, sur la base d’une rémunération des parts sociales à 2% brut. 
A l’échelle de la région Nord-Pas-de-Calais, le Crédit coopératif affiche une activité soutenue et croissante. Les encours de collecte sont en hausse pour atteindre 473,3 millions d’euros en 2013, contre 466 en 2012 et 442,2 en 2011. Dans le même temps, les encours de crédits sur moyen long terme augmentent pour dépasser les 374 millions d’euros, contre 351 en 2012 et 335 en 2011. Ces chiffres montrent que le groupe est en capacité de soutenir les demandes de financement des acteurs de l’économie réelle (associations, entreprises, organismes à intérêt général et particuliers).
Notons enfin, que le compte “Agir”, qui permet aux clients d’orienter leurs dépôts vers des domaines d’activités qu’ils souhaitent favoriser, a attiré plus de 13 000 clients depuis son lancement en 2012. Plus de 4,3 millions d’euros ont été reversés au titre de l’année 2013, dont 117 000 euros en région.

ACT'Presse

Les sociétaires sont venus nombreux assister à l'assemblée générale.

Soutien à l’économie locale. L’assemblée générale s’est, comme chaque année, conclue par la cérémonie de remise des prix de l’initiative en économie sociale de la Fondation Crédit coopératif. «C’est l’occasion pour le Crédit coopératif et ses sociétaires de soutenir et valoriser des réalisations exemplaires d’acteurs de l’économie sociale. Objectif : apporter à leur action entrepreneuriale un soutien financier et de la notoriété», rappelle Sylvie Capon, directrice de l’agence de Lille.
En 2014, trois initiatives de la région ont été récompensées par un prix de 3 000 euros.
L’AFIP 59/62, association de formation et d’information pour le développement d’initiatives rurales à Ambricourt, sert de lien entre les acteurs du milieu rural et aide au développement durable. Elle met à disposition des terres et des bâtiments aux personnes qui désirent devenir agriculteurs.
Quant à Mr. Good Fish France, projet porté par Nausicaà, il s’agit d’un label créé par le réseau Océan mondial, dont Nausicaà assure l’intendance en France. Le label promeut une consommation durable des produits de la mer. Il est affecté aux espèces de poissons qui ne posent pas de problème de ressources et de reproduction. Il concerne toute la filière, des instituts de recherche jusqu’aux restaurateurs.
Addil Benin Togo est une association pour l’aide au développement durable d’initiatives locales au Bénin et au Togo. Elle a pour objectif de contribuer, par un système de triplement de production maraîchère, à l’autonomisation des familles et surtout des femmes par rapport à l’insécurité alimentaire, grâce à une maîtrise de la production tout au long de l’année et la mise en place de système d’irrigation en «goutte à goutte».